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Chimaerasuchus

Chimaerasuchus paradoxus

Chimaerasuchus
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue d'artiste, très schématique, de deux Chimaerasuchus paradoxus.

Genre

Chimaerasuchus
Wu, Sues et Sun[1] 1995

Espèce

Chimaerasuchus paradoxus
Wu, Sues et Sun[1] 1995

Chimaerasuchus, parfois écrit Chimaeresuchus, est un genre éteint de crocodyliformes, un clade qui comprend les crocodiliens modernes et leurs plus proches parents fossiles[2]. Il est rattaché au sous-ordre des Notosuchia (ou notosuchiens en français) et au clade des Ziphosuchia[2] - [3].

Une seule espèce est rattachée au genre : Chimaerasuchus paradoxus décrite par le paléontologue chinois Xiao-Chun Wu et ses collègues en 1995 et 1996[1] - [4].

Étymologie

Le nom de genre Chimaerasuchus est composé du mot latin Chĭmaera emprunté du grec ancien Χίμαιρα, Khímaira, « chimère », une créature composée de parties de différents animaux, et du mot du grec ancien Soũkhos, « crocodile » pour donner « crocodile-chimère ».

Découverte et datation

Chimaerasuchus a été découvert près de la ville de Yichang dans la province du Hubei dans le centre de la Chine. Ses restes fossiles, référencés IVPP V8274, sont constitués d'un squelette partiel avec le museau et la mandibule, de 15 vertèbres et des os de la ceinture pelvienne[1].

Ils ont été trouvés dans la formation géologique de Wulong, datée du Crétacé inférieur, d'âge Aptien à Albien, soit il y a environ entre ≃125,0 et 100,5 millions d'années.

Description

Chimaerasuchus est un Crocodyliformes terrestre qui mesurait environ 1 mètre de long.

Son museau est relativement large et court, d'une longueur inférieure à celle du reste du crâne (estimée à partir de la taille de la mandibule[1]. Sa denture est très hétérodonte avec des dents antérieures qui lui donnent une apparence de « dents en avant ». Les dents postérieures sont multi-cuspides ; elles sont considérées comme étant adaptées à un régime herbivore[1].

Les narines de l'animal sont orientées vers l'avant[4].

Classification

En 1995, ses inventeurs ont créé la famille des Chimaerasuchidae pour y placer le genre qu'ils venaient de créer[1] - [4]. En 2004, I.S. Carvahlo et ses collègues lui adjoignent dans cette famille le genre Simosuchus[5], mais cette analyse n'est pas reprise par la suite[2] - [3].

Chimaerasuchus est un Notosuchia proche du genre Sphagesaurus selon M. Bronzati et ses collègues en 2012[2]. Diego Pol et ses collègues en 2014 le positionnent également parmi les notosuchiens, mais dans une position basale au sein du clade des Ziphosuchia, un clade de Notosuchia, où il se situe à proximité du genre Comahuesuchus, juste en amont des Sebecosuchia[3].

Notes et références

  1. (en) X.-C. Wu, H.-D. Sues, and A. Sun. 1995. A plant-eating crocodyliform reptile from the Cretaceous of China. Nature 376:678-680. url=https://www.researchgate.net/publication/242878054_A_plant-eating_crocodyliform_from_the_Cretaceous_of_China
  2. (en) M. Bronzati, F. C. Montefeltro et M. C. Langer, « A species-level supertree of Crocodyliformes », Historical Biology, , p. 1 (DOI 10.1080/08912963.2012.662680)
  3. (en) D. Pol, P. M. Nascimento, A. B. Carvalho, C. Riccomini, R. A. Pires-Domingues et H. Zaher, « A New Notosuchian from the Late Cretaceous of Brazil and the Phylogeny of Advanced Notosuchians », PLoS ONE, vol. 9, no 4, , e93105 (PMID 24695105, PMCID 3973723, DOI 10.1371/journal.pone.0093105)
  4. (en) Wu, X. C. and Sues, H. D. 1996. Anatomy and Phylogenetic Relationships of Chimaerasuchus paradoxus, an Unusual Crocodyliform Reptile from the Lower Cretaceous of Hubei, China. Journal of Vertebrate Paleontology 16(4): 688-702.
  5. (en) Carvahlo, I.S., Ribeiro, L.C.B. and Avilla, L.S. (2004). Uberasuchus terrificus sp. nov., a new Crocodylomorpha from the Bauru Basin (Upper Cretaceous), Brazil. Gondwana Research 4: 975-1002

Voir aussi

Références taxinomiques

(en) Référence Paleobiology Database : Chimaerasuchus Wu et al., 1995

Annexes

Articles connexes

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