Accueil🇫🇷Chercher

Chilon

Chilon de Sparte (prononcé /ki.lɔ̃/) ou Chilon le Lacédémonien (Χίλων ὁ Λακεδαιμόνιος, on trouve aussi la graphie Χείλων) est un philosophe considéré comme l'un des sept sages présocratiques. Il vivait vers l'an 600 avant J.-C., et fut éphore en 566. Il mourut de joie en embrassant son fils vainqueur aux jeux olympiques[1].

Chilon
Fonction
Éphore
- av J-C

Citations

Attribution du précepte Gnothi se auton

Pline l'Ancien attribue à Chilon le fameux précepte « Connais-toi toi-même » gravé sur le fronton de l'oracle de Delphes[2].

Diogène Laërce écrit[3] : « Thalès est l’auteur du fameux « Connais-toi toi-même » qu’Antisthène dans son Livre des Filiations attribue à la poétesse Phémonoé, en déclarant que Chilon se l’appropria mensongèrement. »

Autres citations attribuées

  • « Connais-toi toi-même. »[4]
  • « Ne désire rien de trop. »
  • « La misère est la compagne des dettes et des procès. »
  • « Mieux vaut une perte qu'un gain honteux ; dans le premier cas, tu n'auras à t'affliger qu'une fois, dans le second, toujours. »
  • « Si tu es robuste, tiens-toi tranquille ; les autres te respecteront plus qu'ils ne te craindront. »
  • « Que ta langue ne devance pas ta raison. »
  • « Des morts on ne dit que du bien ». En grec : « τὸν τεθνηκóτα μὴ κακολογεῖν ». En latin : « De mortuis nihil nisi bonum »
  • « Taire ce qu’il ne faut pas dire, bien employer ses loisirs, et savoir supporter l’injustice, voilà des choses difficiles. »[5]
  • « Si tu as subi une injustice, réconcilie-toi avec l’auteur ; si c’est un outrage, venge-toi. »[6]

Bibliographie

Notes et références

  1. Fabre d'Olivet 1991, p. VII.
  2. « D'un autre côté, on a donné même rang qu'aux oracles à Chilon, Lacédémonien, en consacrant en lettres d'or, à Delphes, trois de ses maximes, que voici : "Connais-toi toi-même ; Ne désire rien de trop ; La misère est la compagne des dettes et des procès. » (Pline l'Ancien, Hist. Nat., VII, 32)
  3. Diogène Laërce, Thalès, texte intégral.
  4. (fr) L'agression : une histoire naturelle du mal (1969), Konrad Lorenz (trad. Vilma Fritsch), éd. Flammarion, coll. Champs, 1983 (ISBN 978-2-08-123498-7), chap. XII, p. 213.
  5. Diogène Laërce : Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, livre I, § 69.
  6. Jean Voilquin, Les Penseurs grecs avant Socrate, GF Flammarion, 1964, p. 26.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.