Cheval en Bolivie
Le cheval en Bolivie (espagnol : caballo) provient d'introductions par les troupes de Pizarro, puis s'est répandu dans tout le pays.
Cheval en Bolivie | |
Groupe de Cloperos Ă cheval, pendant un carnaval. | |
Espèce | Cheval |
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Statut | Introduit au XVIe siècle |
Nombre | 383 258 (2012) |
Objectifs d'élevage | Équitation de travail |
Histoire
Des fossiles de chevaux sauvages datant de la Préhistoire ont été retrouvées sur tout le continent américain, mais le cheval disparaît environ 10 000 ans av. J.C., peut-être sous la pression de la chasse des populations humaines[1]. De nombreux fossiles d'équidés datés du Pléistocène ont été retrouvés à Tarija, et attribués au genre Onohippidium[2] - [3].
L'espèce est réintroduite sur le continent américain par des explorateurs et des colons européens sous sa forme domestique, au XVe siècle[1]. Le cheval domestique arrive vraisemblablement en Bolivie avec les conquêtes de Francisco Pizarro, qui arrive à Tumbes en 1531 avec 187 hommes et 37 chevaux, ou bien 200 cavaliers, les chiffres pouvant varier en fonction des sources[4] - [5]. Le cheval est ensuite adopté par plusieurs tribus indigènes de Bolivie[6].
Pratiques et usages
Il existe des offres de tourisme Ă©questre[5].
Élevage
En 2012, la population chevaline en Bolivie est estimée à 463 775 têtes, ce qui représente 0,79 % de la population chevaline mondiale[7].
La base de données DAD-IS indique la présence de cinq races de chevaux en Bolivie : le Criollo des hautes-plaines (Criollo Altiplánico), le Criollo oriental, le Pantanero, le Sunicho ou poney bolivien, et le Quarter Horse[8].
Le Sunicho est utilisé pour la selle, le bât et la traction légère[9].
Maladies et parasitisme
Une étude épidémiologique a été menée sur le virus du Nil occidental, transmis par les moustiques ; 59,4 % de 160 chevaux boliviens sont séropositifs à ce virus[10].
Culture
Notes et références
- (en) Nora Bowers, Rick Bowers et Kenn Kaufmann, Mammals of North America, Houghton Mifflin Harcourt, (ISBN 978-0-618-15313-8, lire en ligne), p. 172.
- Bruce J. Macfadden, « Pleistocene horses from Tarija, Bolivia, and validity of the genus †Onohippidium (Mammalia: Equidae) », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 17, no 1,‎ , p. 199–218 (ISSN 0272-4634, DOI 10.1080/02724634.1997.10010964, lire en ligne, consulté le ).
- MarĂa T. Alberdi et JosĂ© L. Prado, « Comments on: Pleistocene horses from Tarija, Bolivia, and validity of the genus Onohippidium (Mammalia: Equidae), by B. J. MacFadden », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 18, no 3,‎ , p. 669–672 (ISSN 0272-4634, DOI 10.1080/02724634.1998.10011094, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Exploring the Inca Heartland: Chronology of the Conquest - Archaeology Magazine Archive », sur archive.archaeology.org (consulté le )
- Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, BOLIVIE 2018 Petit Futé, Petit Futé, (ISBN 979-10-331-7126-3, lire en ligne).
- (en) Peter Mitchell, Horse Nations: The Worldwide Impact of the Horse on Indigenous Societies Post-1492, OUP Oxford, (ISBN 978-0-19-100882-5, lire en ligne).
- (en) Rick Parker, Equine Science, Cengage Learning, (ISBN 978-1-285-22588-3, lire en ligne), p. 33.
- « Races par espèces et pays | Système d’Information sur la Diversité des Animaux Domestiques (DAD-IS) », sur www.fao.org, Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (consulté le ).
- Porter et al. 2016, p. 445.
- (en) Maurizio Mazzei, Giovanni Savini, Annapia Di Gennaro et Fabio Macchioni, « West Nile Seroprevalence Study in Bolivian Horses, 2011 », Vector-Borne and Zoonotic Diseases, vol. 13, no 12,‎ , p. 894–896 (ISSN 1530-3667, DOI 10.1089/vbz.2013.1323, lire en ligne, consulté le ).
Annexes
Bibliographie
- [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e Ă©d., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453).