Chemin du Raisin
Le chemin du Raisin est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Il sépare le quartier des Minimes, dans le secteur 3 - Nord, et le quartier de Bonnefoy, dans le secteur 4 - Est.
Chemin du Raisin
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Situation | |
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Coordonnées | 43° 37′ 03″ nord, 1° 26′ 53″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 3 - Nord • 4 - Est |
Quartier(s) | Minimes • Bonnefoy |
Début | no 9 boulevard des Minimes |
Fin | no 1 avenue François-Collignon et rue Pierre-Cazeneuve |
Morphologie | |
Type | Rue |
Transports | |
Métro | (2028) |
​​​​​​​​​​​​​​​ Bus | 152739 (à proximité) |
Odonymie | |
Anciens noms | Chemin de Pouzonville-à -Croix-Daurade ou Castelmaurou (XVIIe siècle) |
Nom actuel | fin du XVIIIe siècle |
Nom occitan | ' |
Lieux d'intérêt | Gare de Raynal |
Notice | |
Archives | 315555702454 |
Situation et accès
Voies rencontrées
Le chemin du Raisin rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Boulevard des Minimes
- Rue Chabanon (d)
- Rue des Jumeaux (d)
- Avenue François-Collignon (g)
- Rue Pierre-Cazeneuve (d)
Odonymie
Le chemin tient son nom du domaine de Raisin, un domaine agricole qui se trouvait au nord du chemin (emplacement de l'actuel no 78)[1]. Il appartenait au début du XVIIIe siècle à Jean-Baptiste Raisin, chirurgien du roi à l'hôtel-Dieu : il était payé et logé aux frais de la ville pour sa spécialité de « lithomiste » s'occupant du traitement de la maladie de la « pierre » et de la cataracte en particulier. Il exerça de 1686 à 1723[2] - [3].
Au XVIIe siècle, le chemin du Raisin était une partie du chemin de Pouzonville-à -Croix-Daurade : ce chemin rural, partant de la porte de Pouzonville, une des portes du rempart du bourg Saint-Sernin (emplacement de l'actuel no 46 rue Jean-Baptiste-Merly) traversait la campagne pour rejoindre le chemin de la Porte-Arnaud-Bernard-à -Croix-Daurade (actuelles rues de la Balance et Pierre-Cazeneuve). Le chemin se prolongeait ensuite jusqu'au village de Croix-Daurade (actuels rue Michel-Ange, chemin Raynal et chemin de Lanusse). À la fin du XVIIIe siècle, ce long chemin ayant été coupé par le percement du canal du Midi, il prit son nom actuel[3].
Patrimoine et lieux d'intérêt
Notes et références
- Salies 1989, vol. 2, p. 338-339.
- Jean-Luc Laffont, « Les cadres institutionnels de la médecine à Toulouse au siècle des Lumières », Médecine et médecins à Toulouse au siècle des Lumières, Presses universitaires du Midi, Toulouse, 2010, p. (ISBN 978-2-8107-1003-4).
- Salies 1989, vol. 2, p. 339.
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, éd. Milan, , 1174 p. (ISBN 978-2-8672-6354-5).
Article connexe
Liens externes
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).