Chelsea Walton

Chelsea Walton naît dans une famille afro-américaine, originaire de Détroit dans le Michigan[1] - [2]. Elle fait ses études secondaires dans des écoles publiques de cette ville[3]. Elle s'intéresse aux mathématiques dès cette période, et envisage une carrière de mathématicienne lorsqu'elle se rend compte qu'elle pourrait « faire des énigmes logiques toute la journée et être payée pour cela »[2]. Elle crée durant cette période un tableau de fréquence d'apparition des lettres à partir d'un dictionnaire pour enfants[4].

Elle est diplômée en mathématiques de l'université d'État du Michigan en 2005[5] et obtient en 2011 son doctorat, à l'université du Michigan, en soutenant une thèse intitulée On Degenerations and Deformations of Sklyanin Algebras, supervisée conjointement par Toby Stafford (de) et Karen E. Smith[6], et basée en partie sur des recherches qu'elle a menées à l'université de Manchester, où Toby Stafford avait pris un poste d'enseignant[7].

Chelsea Walton fait des recherches postdoctorales à l'université de Washington et au Mathematical Sciences Research Institute. Elle est instructrice Moore au Massachusetts Institute of Technology de 2012 à 2015[7], puis elle obtient un poste de professeure adjointe Selma Lee Bloch Brown à l'université Temple en 2015[4]. Elle est nommée professeure associée à l'université d'Illinois en 2018[5] - [3].

Ses intérêts de recherche comprennent l'algèbre non-commutative, la géométrie non commutative, la symétrie en mécanique quantique (en), les algèbres de Hopf et les groupes quantiques.

Chelsea Walton est boursière Sloan en 2017, devenant ainsi le quatrième étudiant afro-américain à remporter cette bourse en mathématiques[4]. En 2018, elle reçoit le prix André-Lichnerowicz en géométrie de Poisson[8] - [9]. La citation de récompense a relevé sa recherche sur les algèbres de Sklyanin (en) en géométrie de Poisson, sur les actions des algèbres de Hopf et sur l'algèbre enveloppante universelle de l'algèbre de Witt (en)[10].