Chartreuse de Mortemart

Cette chartreuse est fondée en 1335 par Pierre Gauvain, dit le cardinal de Mortemart, du fait de son lieu de naissance. Elle est accompagnée de la fondation conjointe d’un couvent d’augustins, d’un autre de carmes et d’une collégiale séculière devant assurer tous ensemble la Laus perennis (Louange éternelle)[note 1]. La maison végète, soit à cause de l'insuffisance de la dotation, soit surtout en raison des difficultés que les chartreux rencontrent pour garder leur solitude régulière. Elle est abandonnée en 1413 par le chapitre général, cession confirmée le 7 juin 1414 par une bulle de Jean XXIII.

Le monastère est repris par des chanoines de Saint-Junien. Par la suite, il tombe en ruine. Il est démoli pour laisser passer la route de Blond (rue des chartreux) qui se trouve entre l'église et le couvent des Carmes.

• Lefebvre, F.A., Saint Bruno et l’Ordre des chartreux, t. 2, Paris, Librairie catholique internationale, 1883, 682 p. (lire en ligne), p. 297.
• Anonyme, Maisons de l'Ordre des Chartreux : Vues et notices, t. 4, Parminster, Sussex, Chartreuse de Saint-Hugues, 1919, 308-309 p. (lire en ligne), p. 181-183. .

• Ferras, Vincent, Monastères cartusiens en Aquitaine de l'époque médiévale à nos jours ; aperçu historique ; (Dourgne), (Abbaye d'EnCalcat), (1974), 18×27 cm., 20 folios non paginés. (traite des maisons de Bonnefoy, Port-Sainte-Marie, Le Glandier, La Loubatière, Cahors, SainteCroix-en-Jarez, Vauclaire, Mortemart, Castres, Villefranche-de-Rouergue, Rodez, Toulouse, Bordeaux, Le Puy, Mougères, Labastide Saint-Pierre, Nonenque).