Charles Piguet
Charles Piguet (né en à Bière en Suisse et mort à Lyon en [1]) est un ferronnier d'art lyonnais.
Charles Piguet
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Biographie
Charles Piguet naît en 1887 à Bière, dans le canton de Vaud en Suisse. Il suit l'enseignement de l'école des arts industriels de Genève, devient architecte en 1910 et travaille à Lausanne. En 1913 il s'installe à Lyon et travaille pour Berliet. Il crée son entreprise après la guerre et expose au Salon d'automne de Paris en 1918 puis au Salon des arts décoratifs à Paris en 1925. Il est chargé de cours complémentaire de ferronnerie à l'école des beaux-arts de Lyon de 1936 à 1940[2].
Il a habité au 53 rue Saint-Michel, puis au 10 rue Creuzet à Lyon[3].
Ĺ’uvres
Ă€ Lyon :
- Musée des beaux-arts de Lyon :
Porte "à l'oiseleur", Lyon, Musée des Beaux-Arts, inv. B 1213- Porte "à l'oiseleur", exposée au Salon d'automne de Lyon en 1919[3], acquise par le Musée des Beaux-Arts de Lyon en 1919 (inv. B1213)[4]. Elle ouvrait en 1928 la "salle des arts décoratifs modernes" du musée[5].
- Panneau (dessus de porte) "les moutons", exposé au Salon d'automne de Lyon en 1920[3] (inv. B1266)[6],
- 50 cours Franklin Roosevelt, deux panneaux de la porte du pavillon de Lyon Saint-Etienne de 1925,
Le pavillon de Lyon-Saint-Étienne dont Charles Piguet a réalisé l'entrée (Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes. Paris, 1925)
Entrée réalisée par le ferronnier Charles Piguet pour le pavillon Lyon-Saint-Etienne de l'exposition des arts décoratifs à Paris en 1925.
Porte à l'intérieur du 50 cours Franklin en 2018.
Détail de la porte : vers à soie sur le panneau supérieur gauche
Détail de la porte : vers à soie et ruban de soie sur le panneau supérieur droit :
- 129 rue de Créqui, porte
- 10 rue Creuzet (porte de l'atelier de Charles Piguet)
- 9 quai Jean-Moulin. portail de l'immeuble des soieries Rosset.
- 58 montée de Choulans, imposte de la Villa Weitz, exposé au Salon d'automne de Lyon en 1923[3].
- 317 boulevard Gambetta, caducée en fer forgé entouré des ailes de Mercure, placé au-dessus de la marquise de l’entrée de la chambre de commerce[7].
Notes et références
- Article nécrologique paru dans L'Action française du 8 septembre 1942.
- Dossier de carrière de Charles Piguet (524W/764), Archives municipales de Lyon
- Salons Ă Lyon 1919-1945 : catalogue des exposants et liste de leurs Ĺ“uvres, Dijon, L'Ă©chelle de Jacob, , p. 501
- « B 1266 Dessus de porte - Collections en ligne du musée des Beaux-Arts de Lyon », sur collections.mba-lyon.fr (consulté le )
- Sylvie Ramond, Le Musée des Beaux-Arts de Lyon, Lyon/Paris, Réunion des musées nationaux, , 144 p. (ISBN 978-2-7118-6169-9), p. 52
- « B 1213 Grille d'entrée - Collections en ligne du musée des Beaux-Arts de Lyon », sur collections.mba-lyon.fr (consulté le )
- Marie-Hélène Chazelle, « Les hôtels consulaires des années 1930, reflet architectural de l’économie locale », Livraisons d histoire de l architecture, no 15,‎ , p. 9–20 (ISSN 1627-4970 et 1960-5994, DOI 10.4000/lha.156, lire en ligne, consulté le )
Annexes
Bibliographie
- « L'art du forgeron », Mobilier et Décoration d'intérieur : Revue Française Technique des Industries s'y rattachant,‎ , p. 16-18
- Antoine Vicart, « Le ferronnier Charles Piguet », Art et décoration,‎ , p. 123-128
- « A l'exposition des arts décoratifs : le métal », La Renaissance de l'Art Français,‎ , p. 292
- « Le métal et l'ameublement : La Ferronnerie », L'Art vivant, no 74,‎ , p. 103-106
- Henri Clouzot, La ferronnerie moderne, Paris, Éditions d'art,
- Thierry Roche, Les arts décoratifs à Lyon 1910 à 1950, Beau Fixe, , p. 53-55
- Sylvie Carlier, Lyon et l'art moderne 1920-1942 de Bonnard à Signac, 14 octobre 2012 - 10 février 2013, Villefranche-sur-Saône, Musée municipal Paul-Dini, , p. 159
- Le musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, coll. « Musées et Monuments de France », , p. 52-53
- Pierre Piguet et Claudie Claustre, « Du bois au métal », Bulletin de liaison - Sauvegarde et embellissement de Lyon, no 110,‎ , p. 10-11 (lire en ligne)
Articles connexes
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