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Charles Labro (musicien)

Charles Labro est un contrebassiste et compositeur français né le à Sedan et mort le à Paris.

Charles Labro (musicien)
Nom de naissance Nicolas-Charles Labro
Naissance
Sedan, Drapeau de l'Empire français Empire français
Décès (à 71 ans)
9e arrondissement de Paris, Drapeau de la France France
Activité principale Contrebassiste, compositeur
Style Musique classique
Activités annexes Professeur de contrebasse au Conservatoire
Lieux d'activité Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire, Orchestre de l'Opéra-Comique
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Marie-Pierre Chenié
Enseignement Conservatoire de Paris
Famille Antoine-Auguste Labro (frère)
Distinctions honorifiques Officier d'Académie

Biographie

Nicolas-Charles Labro naît le à Sedan[1] - [2] - [3].

Il étudie au Conservatoire de Paris, dans la classe de violoncelle d'Olive-Charlier Vaslin à partir de 1830, puis en contrebasse avec Marie-Pierre Chenié, avant de travailler la composition avec Antoine Elwart[1] - [2] - [3].

En 1835, il est lauréat d'un 1er prix de contrebasse au Conservatoire[1] - [2].

En 1837, Charles Labro devient première contrebasse de l'Orchestre de l'Opéra-Comique, puis occupe le même poste à la Société des concerts du Conservatoire à partir de 1843[1] - [1].

En 1853, succédant à Louis-François Chaft, il devient professeur de contrebasse au Conservatoire de Paris[1] - [4].

En 1879, il est nommé officier d'Académie[2].

Comme compositeur, Labro est l'auteur de plusieurs œuvres pour son instrument, dont dix concertinos qui constituent la base du répertoire des concours de contrebasse de son temps. Il est également l'auteur d'une Méthode de contrebasse qui fait autorité[1] - [3].

Charles Labro meurt le à Paris[1] - [2] - [3]. Il était membre du comité de l'Association des artistes musiciens et de la Société des compositeurs de musique[5].

Son frère cadet, Antoine-Auguste Labro, né le à Sedan et mort le à Paris, est lui aussi contrebassiste, 1er prix du Conservatoire de Paris en 1838, membre de l'orchestre de l'Opéra-Comique et de la Société des concerts du Conservatoire à compter de 1851[1].

Références

  1. Fauquet 2003, p. 652.
  2. Pierre 1900, p. 785.
  3. François-Joseph Fétis et Arthur Pougin (dir.), Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique : Supplément et complément, vol. 2, Firmin-Didot, (lire en ligne), p. 56-57
  4. Pierre 1900, p. 448.
  5. « Le Progrès artistique », sur Gallica,

Bibliographie

Liens externes

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