Charles Feil
Charles Feil, né le à Paris et mort à Choisy-le-Roi le , est un chimiste et verrier français.
Charles Feil
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(Ă 62 ans) Choisy-le-Roi |
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Biographie
Fils de Jean-Jacques Feil et de Louise Guinand, il hérite de la fabrique de verre d'optique fondée par son grand-père Henri Guinand, fils de Pierre-Louis Guinand en 1850 et construit alors de grandes lentilles en flint et en crown utiles pour les lunettes astronomiques[1]. L'entreprise de Charles Feil devient la concurrente principale de celle de Carl Zeiss[2]
Il est connu pour avoir mené avec Edmond Frémy des études sur les cristaux et pour avoir produit en 1877 des cristaux d'alumine[3].
Jules Verne le mentionne sous le nom de « Peil » au chapitre VII de son roman L'Étoile du sud[4].
Publication
- Sur la production artificielle du corindon, du rubis..., avec Edmond Frémy, 1877
Notes et références
- Feil Charles, sur obs-hp.fr, p. 11
- Myles W. Jackson, Spectrum of Belief: Joseph Von Fraunhofer and the Craft of Precision Optics, p. 177, The MIT Press, Cambridge, 2000 (ISBN 0-262-10084-3) (lire en ligne)
- Olena Karacheban, Luminosity Measurement at the Compact Muon Solenoid, 2018, p. 94
- Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 2 : F-M, éditions Paganel, 2021, p. 25
Bibliographie
- Lami, Dictionnaire encyclopédique et biographique de l'industrie, vol. 9, 1891, p. 821
- Kurt Nassau, Gems Made by Man, 1980, p. 39
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