Charles-Nicolas Osselin
Charles-Nicolas Osselin, né à Paris, le , guillotiné à Paris, le 8 messidor an II (), député de Paris à la Convention nationale.
Député français |
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(Ă 41 ans) Paris |
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Biographie
D'origine modeste, il devint avocat, mais échoua dans son désir d'obtenir une charge de notaire. En 1790, il devint cependant officier municipal de Paris, fonction qu'il conserva après la journée du 10 août 1792 et la constitution de la Commune insurrectionnelle de Paris. Il fut désigné à la présidence du premier Tribunal révolutionnaire, instauré le pour juger les royalistes arrêtés au cours du Dix-Août.
En septembre 1792, il fut élu député de Paris à la Convention nationale et siégea sur les bancs Montagnards. D'abord commissaire pour l'organisation des comités, il devint ensuite membre des comités des finances, de division, de législation, de liquidation et d’aliénation. Il vota l'autorisation, pour le Tribunal révolutionnaire, d'interrompre les débats s'il jugeait qu'il était assez informé. Il rédigea la loi sur les émigrés, stipulant notamment la peine de mort pour tout émigré rentré sur le territoire[1].
Procès du roi
Secrétaire de l'assemblée lors du procès de Louis XVI, il vota pour la culpabilité du roi, contre la ratification du jugement du peuple, pour la mort et contre le sursis. Le , il devint membre du Comité de sûreté générale.
Après le , il publia un article ambigu sur la chute des Girondins dans le Journal des Lois, quotidien qu'il avait fondé le avec Guglielmo Francesco Galletti, et cessa toute collaboration à ce journal.
La fin
Compromis en par sa liaison avec Charlotte-Félicité de Luppe, une émigrée et les libérations de suspects qu'il avait ordonnées, il fut arrêté le et, le , condamné à la déportation. Accusé en juin 1794 de préparer des complots en prison, il fut condamné à mort et guillotiné le 8 messidor an II () après avoir, la veille, tenté de se suicider avec un clou[2]. Il fut inhumé dans la fosse du cimetière Picpus à Paris[3].
Voir aussi
Bibliographie
- « Charles-Nicolas Osselin », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
- François Xavier de Feller, Cours de morale chrétienne et de littérature religieuse, vol. 5, Amable Costes, (lire en ligne), p. 343
- Jean TULARD et Marie-José TULARD, Les Égéries de la Révolution, Groupe Robert Laffont, , 292 p. (ISBN 978-2-221-21585-2, lire en ligne)
- « cimetière de PICPUS - Cimetières de France et d'ailleurs », sur www.landrucimetieres.fr (consulté le )