Charles-Jacques-Étienne Girard-Villars
Charles-Jacques-Étienne Girard-Villars, né le à Sainte-Cécile et mort le à Fontenay-le-Comte, était un homme politique français.
Charles-Jacques-Étienne Girard-Villars | |
Fonctions | |
---|---|
Député de la Vendée | |
– (3 ans, 1 mois et 21 jours) |
|
Gouvernement | Convention nationale |
Député au Conseil des anciens | |
– (1 an, 4 mois et 9 jours) |
|
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sainte-Cécile (Vendée) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Fontenay-le-Comte (Vendée) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Modérés |
Profession | Avocat |
députés de la Vendée | |
Biographie
Girard-Villars exerce avant la Révolution la profession d'avocat à Chantonnay. En 1790 l'assemblée primaire de cette ville le délègue à l'élection des membres du directoire du nouveau département de la Vendée. Élu au sein de cet organe, Girard-Villars en devient le président. Il prend ensuite la présidence de l'administration du département.
Le 5 septembre 1792, il est élu député de la Vendée à la Convention nationale, le huitième sur neuf, avec 233 voix sur 322 votants, à la suite d'un ballotage avec le curé Dillon. Âgé et très modéré, il est un représentant discret d'un département pourtant en proie à la guerre civile. Il siège néanmoins avec assiduité au Comité d'agriculture et de commerce. Il ne se fait remarquer que lors du jugement du roi, au cours duquel il vote contre l'appel au peuple, pour la détention et le bannissement à la paix puis pour le sursis. En mai 1793, il se prononce contre le maintien de la Commission extraordinaire des Douze mise en place par les Girondins.
En octobre 1795, Girard-Villars est réélu au Conseil des Anciens avec seulement 19 voix sur 97 votants. Il siège un an et demi dans cette assemblée, à nouveau dans un complet anonymat, et quitte la vie politique lors des élections de 1797.
Girard-Villars décède deux ans plus tard à Fontenay-le-Comte, dans sa soixante-huitième année.
Source
- « Charles-Jacques-Étienne Girard-Villars », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]