Charles-François Turinaz
Charles-François Turinaz, né le à Chambéry et mort le à Nancy, fut évêque de Tarentaise de 1873 à 1882, puis évêque de Nancy-Toul de 1882 à 1918.
Charles-François Turinaz | ||
Biographie | ||
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Naissance | Chambéry |
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Décès | ||
Évêque de l'Église catholique | ||
Ordination Ă©piscopale | ||
Dernier titre ou fonction | Évêque de Nancy | |
ArchevĂŞque titulaire de Antioche de Pisidie | ||
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Évêque de Nancy-Toul (Primat de Lorraine) | ||
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Évêque de Tarentaise | ||
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Svrsvm corda | ||
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Biographie
Charles-François Turinaz né le à Chambéry[1].
Il fut évêque de Tarentaise de 1873 à 1882. Désigné le 10 janvier 1873, sa désignation est confirmée le 21 mars 1873[2]. Il a été ordonné évêque le .
Il fut élu le membre de l'académie de Savoie[3].
Charles-François Turinaz fut évêque de Nancy-Toul de 1882 à 1918. Désigné le 23 mars 1882, sa désignation est confirmée le 30 mars 1882[2].
Charles-François Turinaz est l'évêque qui lutta avec le plus d'énergie contre les persécutions des catholiques par les lois anticléricales du début du XXe siècle. Il fut le farouche adversaire des inventaires, de la loi de séparation de l'Église et de l'État, et des associations cultuelles.
Face au développement de Nancy, il fut à l'origine de la construction de quelques églises, dont la Basilique du Sacré-Cœur de Nancy et « l'église du Montet » (la Basilique Notre-Dame-de-Lourdes de Nancy).
Il écrit le une lettre à l’abbé Léon Loevenbruck où il souligne qu’il n’est pas d’œuvre plus importante et d’une influence plus puissante que la fondation d’une paroisse et la construction d’une église paroissiale.
Le 1er août 1913, il est désigné archevêque titulaire d'Antioche de Pisidie, en complément de sa charge à Nancy.
Charles-François Turinaz décède le à l'âge de 80 ans.
Le corps de Charles-François Turinaz repose selon sa volonté dans le transept gauche de la basilique du Sacré-Cœur de Nancy.
Polémiste, il est l'auteur d'environ 95 notices.
Blason
D'or, au cœur de gueules enflammé du même, entouré d'une couronne d'épines au naturel ; au chef d'argent chargé d'une croix haute de sable, enlacée d'un cep de vigne du même, et posée sur une terrasse de sinople ; au canton d'azur, à l'M gothique d'or couronnée du même ; l'écu entouré d'une bordure d'argent. Devises : Svrsvm corda. Misericordia et veritas, jvstitia et pax.
En 1917, son blason présente de légères variantes : D'or au Sacré-Cœur de gueules au chef cousu d'argent chargé d'une croix de sable, entourée d'une vigne de sinople et posée sur un tertre du même ; au franc-canton dextre d'azur, chargé d'un M à l'antique d'argent ; à la filière d'argent. Cri : Sursum corda. Devise : Misericordia et Veritas. Justitia et Pax.
Voir aussi
Bibliographie
- René Hogard (Chanoine), Mgr Turinaz évêque de Nancy et de Toul : quarante-cinq ans d'épiscopat, Nancy, Librairie Vagner, 1938.
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la recherche :
- Ressource relative Ă la religion :
- (en) Catholic Hierarchy
- (fr) Photographie conservée à la Bibliothèque de Chambéry
- (fr) Site internet de la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes
Notes et références
- Bibliothèque de Chambéry, Cote EST A 000.155-001
- (en) Site Internet Catholic Hierarchy
- Site Internet de L'Académie de Savoie