Charles-Eugène de Valperga de Maglione
Charles-Eugène de Valperga de Maglione (né à Valperga le et mort à Turin le ) est un ecclésiastique qui fut évêque de Nice de 1780 à 1792.
Charles-Eugène de Valperga de Maglione | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Valperga |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | Turin |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination Ă©piscopale | par Hyacinthe-Sigismond Gerdil |
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Évêque de Nice | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
Charles-Eugène de Valperga de Maglione nait à Valperga, près de Turin. Il obtient un doctorat en théologie le et il est ordonné prêtre le . Il est alors nommé « gouverneur du collège des Provinces », fonction qu’il assume pendant de nombreuses années jusqu’au moment où il fut promu « aumônier de la cour de Turin » le ; il n’exerce pas cette charge, car dès 27 janvier il est nommé évêque de Nice. Il reçoit à Rome la consécration épiscopale le , dans l'église San Carlo ai Catinari, du cardinal Hyacinthe Sigismond Gerdil, assisté de l’archevêque titulaire d’Athènes, Mgr Joseph Marie Contesini, et de l’évêque de Cyrène, Pierre Louis Galetti. Le il fait prendre possession du siège épiscopal par un procureur le chanoine Caméran, prévôt du chapitre, et le 15 octobre suivant Mgr Valperga fait son entrée solennelle dans sa ville épiscopale,
Pendant la Révolution française et après l'instauration de la constitution civile du clergé, il accueille dans son diocèse de nombreux ecclésiastiques émigrés ou fuyant les persécutions. Après l'entrée des troupes françaises à Nice, l'évêque se retire à Turin le . Malgré L'annexion du comté de Nice et la création du département des Alpes-Maritimes en 1793 le gouvernement révolutionnaire n'instaure pas le culte constitutionnel, les églises restent ouvertes et le vicaire général Gardelli assure la permanence du culte catholique. Pendant ce temps l'évêque réside à Turin jusqu'à sa résignation le à la demande du pape Pie VII qui avait conclu le concordat le précédent. Il meurt à Turin le [1].
Notes et références
- Armand Jean, Les Ă©vĂŞques et les archevĂŞques de France depuis 1682 jusqu'Ă 1801, Paris et Mamers, 1891, p. 209.