Chapelle du Puy-Gauthreul
La chapelle du Puy-Gauthreul (également appelée chapelle de Pied-Gautru ou chapelle d'Agonnay) est un ensemble d'édifices de style roman saintongeais situé à Agonnay en Saintonge, dans le département français de la Charente-Maritime en région Nouvelle-Aquitaine en cours de construction.
Chapelle du Puy-Gauthreul | |||
Façade romane de l'édifice. | |||
Présentation | |||
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Culte | catholique | ||
Type | chapelle | ||
Début de la construction | XXIe siècle | ||
Fin des travaux | XXIe siècle | ||
Style dominant | Art roman saintongeais | ||
GĂ©ographie | |||
Pays | France | ||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||
DĂ©partement | Charente-Maritime | ||
Ville | Agonnay | ||
Coordonnées | 45° 53′ 52″ nord, 0° 43′ 42″ ouest | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Situation et description
Située entre le village des Chaumes (commune de Bords) et le Pontreau (commune de Saint-Savinien) la chapelle est érigée dans un bois à proximité de la Route départementale D124.
L'accès à la chapelle et au cloitre se fait par un petit sentier à travers un bois privé mais ouvert au public. L'ensemble de l'édifice est construit dans un style roman saintongeais du XIIIe siècle[1].
Historique
Édifié dans la deuxième moitié du XIIIe siècle, le prieuré original est confié aux moines de Saint-Savin de Taillebourg, lesquels dépendent de l’Abbaye de Saint-Savin de Gartempe, près de Poitiers. Au XVe siècle il appartenait aux Minimes[2]. Par la suite, le domaine, d’environ 85 ha, est ravagé par les guerres de religion et finit ruiné.
En 1648, on en trouve la trace dans le Pouillé de Saintes sous l'appellation suivante : Prieuré de Nostre Dame du Puy Gaulthreul en la parroisse de saint Savinian du Port, annexe du Prieuré de saint Savin de Taillebourg[3].
Sur le cadastre napoléonien de 1828, on retrouve de nombreuses preuves toponymiques attestant de l'existence du bâtiment : « La Chapelle, Petite-Chapelle, Grande-Chapelle, le Four, la pièce du Clou (ou du clos) »[4].
En 2010, Jean-Michel Méchain, ancien colonel de gendarmerie et passionné d'histoire, entreprend de reconstruire la chapelle[1].
L'Ă©difice
La structure de l'édifice est divisée en trois parties : une chapelle pour se recueillir, un cloître pour les rencontres et une tour fortifiée.
Les pierres proviennent des carrières de Crazannes, Thénac, Jonzac ou Saint-Savinien[1].
Notes et références
- Alexandre Camino, « Charente-Maritime : à la découverte d’une chapelle secrète érigée par un passionné d’histoire », Sud Ouest, (consulté le ).
- « L'Écho du monde savant : journal analytique des nouvelles et des cours scientifiques », sur Gallica, (consulté le ).
- « 1648 - Pouillé du diocèse de Saintes : les établissements et leurs patrons », sur histoirepassion.eu (consulté le ).
- « Archives départementales de Charente-Maritime », sur archinoe.net (consulté le ).