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Chapelle Saint-Jean de Marne-Yeuse

La chapelle Saint-Jean de Marne-Yeuse est une des cinq églises paroissiales de Royan, dans le département de la Charente-Maritime et le diocèse de La Rochelle et Saintes.

Chapelle Saint-Jean de Marne-Yeuse
Image illustrative de l’article Chapelle Saint-Jean de Marne-Yeuse
Présentation
Culte Catholique romain
Type Chapelle
Début de la construction XXe siècle
Fin des travaux XXe siècle
Style dominant Contemporaine
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Ville Royan
CoordonnĂ©es 45° 37′ 31″ nord, 1° 00′ 12″ ouest

Servant de lieu de culte aux habitants du quartier de Marne-Yeuse, elle accueille une messe chaque deuxième samedi du mois, en alternance avec Saint-Pierre de Médis. Elle relève du secteur pastoral Saint-Hilaire en Pays Royannais, qui regroupe une dizaine de paroisses des environs de Royan.

Histoire

Ce modeste Ă©difice est construit en 1959 sur les hauteurs dominant le marais de Pousseau, afin de desservir le quartier dit de « La cĂ´te 304 Â», constituĂ© de citĂ©s provisoires construites dans les annĂ©es d'immĂ©diat après guerre afin de reloger les sinistrĂ©s des bombardements de 1945 : la citĂ© noire, la citĂ© blanche et la citĂ© grise. Il doit son existence Ă  Mr Guionneau Georges, qui bĂ©nĂ©ficie du soutien actif du père Laurent, curĂ© de l'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption du Parc, ainsi que de celui de nombreux habitants. Lieu de culte, c'est aussi un lieu de rĂ©union pour les habitants du quartier, en particulier les jeunes. Une petite salle situĂ©e derrière l'autel accueille en outre un groupe de catĂ©chisme actif. Au dĂ©but des annĂ©es 1970, la chapelle est une succursale de l'Ă©glise du Parc, qui accueille deux messes par mois, cĂ©lĂ©brĂ©es par le père Loret[1].

Dès 1971, la messe est dite de façon hebdomadaire par le père Ficot, curĂ© de Meschers-sur-Gironde. La chapelle connaĂ®t alors son « heure de gloire Â» et est frĂ©quentĂ©e par une communautĂ© relativement nombreuse et surtout active. Ainsi, en 1975, Ă  la suite d'une donation, un groupe de bĂ©nĂ©voles entame des travaux d'embellissement de la chapelle (construction de l'auvent, ajout de dĂ©corations et d'un chemin de croix). Un habitant offre des ventilateurs afin de limiter les nuisances pendant les chaleurs estivales, et le père Bertrand installe un système de chauffage moderne et un synthĂ©tiseur[1]. Au cours des annĂ©es 1980 et 1990, le quartier souffre du phĂ©nomène de dĂ©christianisation qui touche une grande partie du pays. La frĂ©quentation des messes baisse continuellement, tandis que la pĂ©nurie de prĂŞtres se fait sentir. Le groupe de catĂ©chisme est dissous. La paroisse Saint-Jean s'associe Ă  celle de MĂ©dis Ă  la fin des annĂ©es 1990, les messes Ă©tant cĂ©lĂ©brĂ©es en alternance. On compte encore deux messes par mois au dĂ©but des annĂ©es 2000, et une seule actuellement, le deuxième samedi de chaque mois.

La chapelle se dresse au pied de plusieurs immeubles de logements sociaux édifiés dans les années 1970, alors que le quartier était en plein développement. D'une grande sobriété, elle forme un petit rectangle de béton. La nef, couverte de lambris, est éclairée par une série de baies en plein cintre groupées par deux. Le mur du chevet, aveugle, est couvert d'une tenture. Derrière le maître-autel, une petite porte donne accès à une salle servant de sacristie. La façade est composée d'un auvent et est surmontée d'un petit campanile accueillant une unique cloche.

Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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