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Chapelle-Ă -Oie

Chapelle-à-Oie est une section de la ville belge de Leuze-en-Hainaut située en Région wallonne dans la province de Hainaut.

Chapelle-Ă -Oie
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion wallonne RĂ©gion wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Tournai-Mouscron
Commune Leuze-en-Hainaut
Code postal 7903
Zone téléphonique 069
DĂ©mographie
Gentilé Chapellois(e)
Population 340 hab. (2008)
DensitĂ© 62 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 35′ nord, 3° 40′ est
Superficie 552 ha = 5,52 km2
Localisation
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Chapelle-Ă -Oie
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Chapelle-Ă -Oie
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Chapelle-Ă -Oie
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Chapelle-Ă -Oie

    C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

    Chapelle-Ă -Oie est situĂ© sur la route Tournai - Ath, Ă  4,5 km de Leuze-en-Hainaut.

    Sa superficie est de 552 hectares.

    Population :

    • en 1910 : 482 Chapellois
    • en 1930 : 515
    • en 1950 : 498
    • en 1977 : 324
    • en 2004 : 355
    • en 2008 : 340
    Place et Ă©glise du village

    Historique

    À l'origine la commune s'appelait Capelle, Capièle (orthographe en 1186).

    En 1691, il y eut un combat, à l'endroit dit Mont-d'Or, entre le prince de Waldeck, qui commandait les alliés et le Maréchal de Luxembourg (voir dans Histoire de Leuze).

    Une nouvelle Ă©glise Ă  Chapelle-Ă -Oie

    Aux archives de l'État Ă  Mons, existe un document datĂ© de 1776 au sujet de la construction d'une Ă©glise pour 450 personnes. Elle devait contenir, sans y comprendre le chĹ“ur, 1 871 pieds carrĂ©s!

    Limites des Chapelle (Oie et Wattines)

    D'après le curĂ© Gorez, un dĂ©cret impĂ©rial du 30 thermidor an XIII (1805) Ă©tablit comme limite des deux communes la chaussĂ©e d'Ath Ă  Tournai, pour le civil seulement car pour le spirituel, on conserve l'ancienne limite situĂ©e au-delĂ  du pavĂ© (cĂ´tĂ© Chapelle -Ă -Oie). Cette limite Ă©tait indiquĂ©e par l'ancien chemin qui se trouvait Ă  300 mètres au-delĂ  du pavĂ©.

    Distribution de harengs

    Au XVIIIe siècle, on distribuait aux pauvres des harengs. Dans les comptes de 1773, les dĂ©shĂ©ritĂ©s en ont reçu pour la somme de 3 livres 18 sols.

    Le Raboire

    Autrefois, le soir du jour où la dernière charretée est rentrée à la ferme, un repas copieux réunissait le personnel de l'exploitation; on chantait, on mangeait et on dansait au son de l'accordéon. Le dimanche qui suivait, les paysans fêtaient le 'raboire' au café du 'Gédève'. Le moment crucial était celui où les convives tuaient le coq d'août. Un gros coq, tué au préalable, pendait à une potence; à tour de rôle, les yeux bandés, les hommes essayaient de lui couper la tête d'un coup de bâton. Pour que le corps de l'animal ne soit pas disloqué, on le protégeait avec un vieux panier, seuls le cou et la tête dépassaient. Un banquet terminait la soirée.

    Les prix de commune au jeu de balle

    Vers 1930, au prix de la commune au jeu de balle, tous les hommes valides étaient classés en cordiers, petits milieux et fonciers; les équipes étaient constituées par tirage au sort. Le soir de la finale, tous les joueurs participaient à un banquet : moules, tripes, boudins...

    La kermesse de village

    Jadis, Marie Bette, sa charrette et son baudet, donnaient de la joie aux enfants de nos communes agricoles. Pensez donc, pour 1 gigot (centime) ils se procuraient un caramel et un lacet en anis; pour 1 cens (2 gigots), ils recevaient un ballon à broque, une tablette de réglisse ou un bout de ficelle enrobé de sucre candi. Pour fêter la ducasse, les mieux lotis disposaient tout au plus de 20 gigots. Toutefois, les parents exigeaient que la majeure partie des sous récoltés aille dans la tirelire ou à la Caisse d'épargne. Certains gosses serraient précieusement leur argent au fond de leur poche et se contentaient de regarder leurs copains au tourniquet ou au tir à la ficelle.


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