Chapeau chinois
Un chapeau « chinois » est un large chapeau plus ou moins conique tissé à partir de plantes séchées et utilisé par les paysans en Extrême-Orient et en Asie du Sud-Est pour se protéger du soleil et de la pluie pendant les travaux des champs. Il permet également de se protéger des serpents se laissant tomber des branches, lors de balades en forêt.
On l'appelle probablement chapeau chinois parce qu'il a été vu pour la première fois par les occidentaux en Chine, mais cela ne signifie pas nécessairement qu'il en soit originaire.
Il a différents noms, et diffère légèrement dans les matériaux et les formes selon les pays :
- En Chine, il est appelĂ© lì (ç¬ ), dÇ’ulì (ć–—ç¬ , terme consacrĂ© Ă ce chapeau), lìmĂ o (ç¬ ĺ¸˝, chapeau lì) ou zhĂşlì(ç«ąç¬ , chapeau de bambou) ou parfois tout simplement cÇŽomĂ o (草帽, chapeau de paille). Il peut y ĂŞtre en feuilles de bambou ou en paille ;
- En Corée il est nommé satgat (삿갓) et est surtout porté par les moines bouddhistes ;
- Au Japon, il est appelĂ© sugegasa (čŹ…ç¬ , chapeau chinois d'herbe). Une variante, le sandogasa (ä¸‰ĺş¦ç¬ , littĂ©ralement parapluie/ombrelle/chapeau chinois trois fois), est un chapeau plat, lĂ©gèrement courbĂ© aux bords, comme une assiette creuse. Il est constituĂ© de laĂ®che. Il tire son nom des sando hikyaku (三度飛躍, coursiers trois fois) des coursiers qui trois fois par mois faisaient le chemin entre Edo (aujourd'hui Tokyo), Ă”saka et Kyoto ;
- Au Vietnam, il est généralement fait à partir de feuilles de latanier et est nommé nón tơi (littéralement « chapeau de feuille »).
Certains peuls du Sénégal portent également des chapeaux coniques ressemblant davantage à ceux de la péninsule indochinoise, fait de tiges végétales tressées et de pièces de cuir de chèvre.