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Champavert

Champavert, également titré Contes immoraux, est un recueil de sept récits de Pétrus Borel, précédés d'une notice, paru en 1833.

Champavert
contes immoraux
Image illustrative de l’article Champavert
Page de titre de l'Ă©dition originale

Auteur PĂ©trus Borel
Pays Drapeau de la France France
Genre RĂ©cits
Éditeur Eugène Renduel
Date de parution 1833

Présentation

Monsieur de l'Argentière, l'accusateur

La Revue de Paris présente ce premier conte comme « un drame effroyable : une pauvre jeune fille, infanticide par folie, condamnée à mort par le propre père de son enfant. Cette histoire fait frémir ; lorsque M. de l'Argentière abuse de la confiance d'un ami, pour prendre la place de celui-ci dans un rendez-vous nocturne, lorsque la malheureuse reconnaît son lâche séducteur dans l'accusateur qui l'envoie à l'échafaud. Il est difficile de faire un plaidoyer plus éloquent contre la peine de mort[1] ».

Don Andréa Vésalius, l'anatomiste (Madrid)

Ce conte a été résumé pour les lecteurs de la revue Bagatelle, lors de la parution du recueil : Vésalius est un anatomiste célèbre de Madrid ; il est vieux, amoureux et jaloux. Vésalius épouse une jeune fille du nom de Maria, et le soir même des noces est gratifié, par les jeunes gens de la ville, d'un concert discordant appelé du nom vulgaire de charivari. Maria, enlevée par ce mariage aux hommages des jeunes cavaliers, et inféodée à un vieillard inquiet, morose, flétri jusqu'au cœur, se jette dans les bras de ses amants.

Après un certain temps de débauche, Maria tombe malade et fait appeler son mari. Ce n'est pas seulement comme médecin qu'elle le consulte, mais pour entendre une épouvantable révélation : elle s'est vue abandonnée de tous ses amants, et c'est là ce qui la tue. Avant de mourir, elle veut confesser sa honte au vieillard. Vésalius n'est nullement étonné de cet aveu. Il la conduit dans son laboratoire et la traîne par les cheveux jusqu'aux cadavres de ses amants, qu'il a empoisonnés et disséqués pour ses études.

Maria ne peut soutenir ce spectacle et tombe morte « aux pieds de son époux qui, avec un épouvantable sang-froid, la déchire à coups de scalpel, et poursuit sur ce nouveau cadavre ses expériences anatomiques[2] ».

Analyse

Bibliographie

Éditions modernes

Ouvrages d'analyse

Articles et critiques

  • Charles Magnin, « Critique de Champavert », Revue encyclopĂ©dique, Paris,‎ , p. 430-432
  • Alfred Desessarts, « Critique de Champavert », La France littĂ©raire, Paris, t. V,‎ , p. 432-433
  • Gabriel Laviron, « Critique de Champavert », L'Artiste, Paris, vol. V,‎ , p. 67-68
  • Sainte-Beuve, « Critique de Champavert », La Revue des deux Mondes, Paris,‎ , p. 569
  • Anonyme, « Critique de Champavert », Le Figaro, Paris,‎
  • Anonyme, « Critique de Champavert », La Mode, Paris,‎
  • Anonyme, « Critique de Champavert », Journal des femmes, Paris,‎
  • Anonyme, « Critique de Champavert », Bagatelle, Paris,‎
  • Paul Lacroix, « Critique de Champavert », Revue de Paris, Paris, t. XLVIII,‎ , p. 144-145
  • Anonyme, « Critique de Champavert », La Charge, Paris,‎
  • Jean-Luc Steinmetz, L'Ă©criture homicide, Paris, Le Chemin vert, , 272 p. (ISBN 2-903533-14-8), p. 7-25

Références

Liens externes

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