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Chambre de commerce et d'industrie en France

Les chambres de commerce et d'industrie (CCI) sont, en France comme dans d'autres pays, des organismes chargés de représenter les intérêts des entreprises commerciales, industrielles et de services d'une zone géographique et de leur apporter certains services. Les CCI sont un des trois types de chambre consulaire avec les chambres d'agriculture et les chambres de métiers et de l'artisanat.

Chambre de commerce et d'industrie
Logo de la Chambre de commerce et d'industrie
Siège de la CCI de Bastia
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
(mul) CCI France
Type
Forme juridique
Domaines d'activité
Industrie, commerce, activités des organisations patronales et consulaires
Siège
Pays
Identifiants
SIREN

Ce sont des Ă©tablissements publics, dĂ©nommĂ©s par le lĂ©gislateur « Ă©tablissements publics Ă©conomiques Â», qui peuvent, en outre, gĂ©rer des Ă©quipements au profit de ces entreprises. Leur organisation actuelle a Ă©tĂ© fixĂ©e par la loi du plusieurs fois modifiĂ©e et en dernier lieu codifiĂ©e au livre VII du Code de commerce.

Les chambres de commerce et d'industrie françaises sont organisées au sein d'un réseau national baptisé CCI France.

Histoire

C'est en 1599 à Marseille[1] qu'ouvre pour la première fois un simple bureau du commerce, composé de quatre députés choisis « parmi les hommes d’affaires apparents, dignes, suffisants et solvables », désignés par le conseil de ville. Ce bureau est approuvé par lettres patentes du roi Henri IV l’année suivante. Le deuxième bureau du commerce est créé à Rouen en 1601, puis, la même année, un troisième à Paris. En 1650, le bureau du commerce marseillais prend le nom de chambre de commerce, et devient indépendant du conseil de ville.

Avant la Révolution, on trouve ainsi des chambres de commerce à Marseille, Dunkerque (1700), Lyon (1702), Rouen (1703) et Toulouse (1703), Montpellier (1704), Bordeaux (1705), Lille (1714), La Rochelle (1719), Bayonne (1726), Saint-Pierre en Martinique (qui regroupe commerce et agriculture, 1759), et Amiens (1761). Dans cette dernière, siègent également des « fabricants », ébauche de la composante industrielle. Six de ces onze chambres sont situées dans des villes portuaires, et il n'en existe pas à Paris.

Abolies en 1791, les chambres sont rétablies par Jean-Antoine Chaptal en 1802, mais n'obtiennent leur organisation fondamentale que par la loi du [2]. Pendant la Première Guerre mondiale et dans les années 1920, les chambres de commerce frappèrent de très nombreuses monnaies de nécessité.

Dans les années 1980, le réseau des CCI dut composer avec la rivalité des conseils régionaux dans les affaires économiques. En l'espace d'une décennie, le budget de l'ensemble des conseils régionaux devint près de dix fois supérieur à celui de l'ensemble des CCI et les régions commencèrent à investir durablement le champ de l'interventionnisme économique et social[3].

Les chambres de commerce et d'industrie

Organisation

Les CCI sont structurées en réseau. Il se compose[4] :

  • d'une tĂŞte de rĂ©seau « CCI France »,
  • de 122 Ă©tablissements publics de niveau national, rĂ©gional et de proximitĂ© :
    • 81 chambres de commerce et d'industrie territoriales (CCIT),
    • 10 chambres de commerce et d'industrie locales,
    • 6 chambres de commerce et d'industrie dĂ©partementales d’Île-de-France,
    • 6 chambres de commerce et d'industrie dans les collectivitĂ©s d’outre-mer et de Nouvelle-CalĂ©donie : Nouvelle CalĂ©donie, PolynĂ©sie Française, Saint-BarthĂ©lemy, Saint Martin, Saint Pierre et Miquelon, Wallis-et-Futuna,
    • 18 chambres de commerce et d'industrie de rĂ©gion (CCIR) dont 5 CCI de rĂ©gion des DOM : Guyane, Iles de Guadeloupe, La RĂ©union, Martinique et Mayotte,
  • de 126 chambres de commerce et d'industrie françaises Ă  l'international (CCIFI) rĂ©parties dans 95 pays.

Logos du réseau des CCI

  • Visuel des CCI de 1991 Ă  2012.
    Visuel des CCI de 1991 Ă  2012.
  • Visuel des CCI de 2012 Ă  2018.
    Visuel des CCI de 2012 Ă  2018.
  • Visuel en cours depuis 2018.
    Visuel en cours depuis 2018.

Les CCI territoriales

La plus ancienne a été créée en France en 1599[5] à Marseille. Il s'agissait, à l'origine, d'un simple bureau de commerce composé de quatre consuls désignés au sein de la municipalité, c'est pourquoi en France une chambre de commerce et d'industrie est considérée comme un type de « chambre consulaire »[Note 1] et le bâtiment où elle se trouve « hôtel consulaire ». Elles sont créées par décret sur la base du schéma directeur régional du réseau ; elles sont rattachées à une CCIR. Les CCIT ont la possibilité de fusionner avec une autre CCIT de deux manières :

  • de manière volontaire ;
  • si elles ne sont pas inscrites dans le schĂ©ma directeur rĂ©gional (CCIT de moins de 4 500 ressortissants).

Elles peuvent devenir une délégation sans personnalité morale de la nouvelle CCIT ainsi créée. Dans le cas où la nouvelle CCIT est située sur deux régions, la CCIR de rattachement est choisie d’un commun accord ; à défaut, la CCIT est rattachée à la région où se situe sa part du poids économique la plus importante. Les CCIT disposent d’un droit d’expérimentation en cohérence avec la stratégie régionale adoptée par la CCIR de rattachement. Elles exercent une fonction de représentation territoriale et sont associées à l’élaboration par les Collectivités territoriales des documents d’urbanisme (schéma de cohérence territoriale [SCOT] et plans locaux d'urbanisme [PLU]). Elles peuvent se voir déléguer le droit de préemption par les communes ou leurs groupements pour la réalisation d’aménagements commerciaux. Elles ont pour attributions spécifiques, et avec les moyens budgétaires et en personnels nécessaires à leur bon accomplissement :

  • la crĂ©ation et la gestion des centres de formalitĂ©s des entreprises (CFE) et, dans le respect du droit de la concurrence, de tout autre dispositif de conseil et d’assistance aux entreprises ;
  • la maĂ®trise d’ouvrage et la gestion d’infrastructures (en conformitĂ©, le cas Ă©chĂ©ant, avec le schĂ©ma sectoriel rĂ©gional correspondant) ;
  • le recrutement et la gestion des agents de droit public par dĂ©lĂ©gation permanente de la CCIR ;
  • le recrutement et la gestion directe des agents de droit privĂ© affectĂ©s aux activitĂ©s portuaires et aĂ©roportuaires ;
  • la crĂ©ation et la gestion d’un fichier des entreprises de leur circonscription et de bases de donnĂ©es Ă©conomiques nĂ©cessaires Ă  leurs missions ;
  • la crĂ©ation et la gestion d’établissements de formation.

Les CCIT sont l’autorité compétente en matière de guichet unique. Sauf disposition contraire, elles exercent gratuitement les missions de service public obligatoires qui leur sont confiées par la loi et le règlement (délivrance des certificats à l’export [CFE], enregistrement des contrats d’apprentissage, etc.). Elles peuvent facturer des prestations complémentaires aux services publics dans des limites définies par décret. Les CCIT ont la possibilité de transférer, avec neutralité fiscale, un service, un équipement ou une activité à une autre CCIT ou à la CCIR de rattachement.

Les CCI de RĂ©gion

En principe est créée, par décret, une CCIR par région administrative. Il existe cependant une possibilité de fusion entre deux CCIR après accord des CCIT concernées. Les CCI des départements d’outre-mer ont la double compétence des CCIR et des CCIT. Les CCIR exercent l’ensemble des compétences générales du réseau, et plus particulièrement :

  • elles sont consultĂ©es par le Conseil rĂ©gional pour tout dispositif d’assistance aux entreprises qu’il envisage de crĂ©er ;
  • elles sont associĂ©es Ă  l’élaboration du SRADT - SchĂ©ma rĂ©gional d’amĂ©nagement et de dĂ©veloppement du territoire et des SCOT – SchĂ©ma de cohĂ©rence du territoire, si ceux-ci dĂ©passent la circonscription d’une CCIT ;
  • elles peuvent assurer la maĂ®trise d’ouvrage de tout projet d’infrastructure ou d’équipement, notamment de transport ;
  • elles peuvent crĂ©er et gĂ©rer tout service concourant Ă  l'exercice de leurs missions ;
  • elles recrutent et gèrent les agents de droit privĂ© nĂ©cessaires au bon accomplissement de leurs services publics industriels et commerciaux.

Les CCIR soutiennent et encadrent les activités des CCIT. À ce titre elles définissent et adoptent à la majorité des 2/3 une stratégie régionale applicable à l’ensemble de leur circonscription, adoptent à la majorité simple un budget annuel ; la CCIR vérifie la cohérence des projets de budgets des CCIT avec les ressources qui leur sont allouées, le budget de la CCIR et la stratégie régionale, établissent un schéma directeur régional qui définit le nombre et la circonscription des CCIT, répartissent, notamment en conformité avec les schémas sectoriels, la ressource fiscale affectée à la CCIR ; elles peuvent également abonder le budget d’une CCIT pour faire face à des difficultés particulières; recrutent et gèrent la situation statutaire du personnel de droit public, et les mettent à disposition des CCIT ; elles peuvent déléguer, après autorisation de leur assemblée générale, aux présidents de CCIT le recrutement et la gestion du personnel de droit public nécessaires à leurs missions opérationnelles; assurent des fonctions d’appui juridique et d’audit au bénéfice des CCIT, et les soutiennent dans la gestion de leurs ressources humaines, comptabilité, communication et systèmes d’information, peuvent confier, par convention, à une CCIT justifiant d’une expertise particulière la maîtrise d’ouvrage de tout projet d’infrastructure ou d’équipement, la gestion de services industriels et commerciaux, l’administration d’établissements de formation, les fonctions de soutien administratif à l’exception de la paie des agents administratifs; peuvent prendre des mesures pour pallier les carences des services obligatoires assurés par les CCIT et remplir les missions en lieu et place de la CCIT défaillante; assurent la coordination des fichiers d’entreprises des CCIT et peuvent créer des bases de données d’informations économiques; remplissent la mission consultative et émettent des avis sur les questions relevant de leur compétence ; ces avis sont communiqués aux CCIT. élaborent un schéma régional de formation professionnelle en cohérence avec le contrat de plan régional de développement des formations professionnelles, adoptent des schémas sectoriels dans les domaines suivants :

  • gestion des Ă©quipements aĂ©roportuaires et portuaires ;
  • formation et l’enseignement ;
  • aide Ă  la crĂ©ation, Ă  la transmission et au dĂ©veloppement des entreprises ;
  • dĂ©veloppement durable ;
  • dĂ©veloppement international ;
  • intelligence Ă©conomique ;
  • recherche et l’innovation.

Gestion d'Ă©quipements

  • Ports maritimes et fluviaux
  • AĂ©rodromes et aĂ©roports
  • Gares routières
  • Ponts Ă  pĂ©age
  • Zones industrielles
  • EntrepĂ´ts
  • Magasins gĂ©nĂ©raux
  • Halles centrales
  • Bourses de marchandises
  • SociĂ©tĂ©s immobilières

Centres de formation

Financement des CCI

Le financement des Chambres de commerce et d’industrie est assuré par[4] :

  • la taxe pour frais de chambres de commerce et d’industrie (TCCI) composĂ©e de la taxe additionnelle Ă  la cotisation foncière des entreprises (TACFE) et de la taxe additionnelle Ă  la cotisation sur la valeur ajoutĂ©e des entreprises (TACVAE) ;
  • les recettes provenant de leurs activitĂ©s propres de formation ou de conseil ;
  • la gestion d’équipements comme les ports et les aĂ©roports ;
  • et de toutes les autres ressources prĂ©vues Ă  l’article L710-1 du code de commerce.

Il existe dans de nombreux pays des organismes ayant des dénominations ou des missions similaires. Dans certains cas ce sont, comme en France, des organismes publics. Ce sont également, dans de nombreux pays, des associations de droit privé. Dans ce dernier cas, l'adhésion est volontaire et non obligatoire (voir à ce sujet l'article chambre de commerce).

RĂ©forme des chambres de commerce et d'industrie

Lancée en 2009 à l’initiative du réseau, la réforme des CCI s’inscrit dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP), destinée à rationaliser le fonctionnement de l’État et de l’administration publique en France.

Elle s’est traduite par l’adoption de la loi no 2010-853 du relative aux réseaux consulaires, au commerce, à l’artisanat et aux services et deux décrets d’application :

  • dĂ©cret no 2010-924 du relatif au rĂ©gime Ă©lectoral des CCI ;
  • dĂ©cret no 2010-1463 du mettant en Ĺ“uvre la rĂ©forme du rĂ©seau des CCI.

La réforme a pour ambitions de :

  • clarifier les missions du rĂ©seau ;
  • porter une nouvelle organisation du rĂ©seau ;
  • modifier le rĂ©gime Ă©lectoral ;
  • refondre les ressources fiscales des CCI.

CCI France

CCI France est l'établissement national fédérateur et animateur des chambres de commerce et d'industrie françaises. Porte-parole du réseau consulaire, CCI France a pour vocation à représenter et défendre les intérêts des entreprises auprès des pouvoirs publics français et européen. Elle joue un rôle de corps intermédiaire à vocation économique pour promouvoir le développement des entreprises et des territoires.

CCI France exerce une mission d’animation, d’appui et de conseil auprès des CCI qui accompagnent la croissance des entreprises, de leur création à leur transmission, et qui participent au développement du potentiel économique des territoires.

L’établissement succède à l'Assemblée permanente des chambres de commerce et d'industrie (APCCI) créée en 1964. Il est nommé dans un premier temps (1991) l'Assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie (ACFCI). À partir de 2012, le sigle CCI est utilisé en tant que nom pour les chambres en France, ainsi l’établissement tête de réseau est donc renommé CCI France.

Basé à Levallois-Perret, les services de CCI France sont placés sous la responsabilité d'un directeur général et compte plus d'une centaine de collaborateurs directs ainsi que de plusieurs entités périphériques. Les ressources de CCI France proviennent d'une quote-part des recettes fiscales (la taxe pour frais de chambres), de recettes propres et de contributions publiques.

Historique

  • 1899 : Mise en place de l'assemblĂ©e des prĂ©sidents ;
  • 1964 : CrĂ©ation de l'assemblĂ©e permanente des chambres de commerce et d'industrie (APCCI) ;
  • 2008 : Projet de rĂ©forme des chambres de commerce et d'industrie, visant Ă  conjuguer le maintien d’une proximitĂ© territoriale et l'Ă©mergence de l’échelon rĂ©gional ;
  • 2010 : Promulgation de la loi no 2010-853 du , rĂ©formant le rĂ©seau des chambres de commerce et d'industrie. Promulgation du dĂ©cret d'application no 2010-1463 du 1er dĂ©cembre ;
  • 2012 : Les chambres de commerce adoptent une nouvelle identitĂ©. Le rĂ©seau est appelĂ© CCI de France et son Ă©tablissement fĂ©dĂ©rateur CCI France ;
  • 2018 : Ă€ l'occasion d'un changement d'identitĂ©, une simplification de la communication est opĂ©rĂ©e. L'Ă©tablissement fĂ©dĂ©rateur conserve sa dĂ©nomination CCI France. Le rĂ©seau est quant Ă  lui nommĂ© chambre de commerce et d'industrie.

Identité visuelle (logo)

  • Logo de l'ACFCI de juillet 1991 Ă  aoĂ»t 2012.
    Logo de l'ACFCI de Ă  .
  • Logo de CCI France de aoĂ»t 2012 Ă  novembre 2018.
    Logo de CCI France de Ă  .
  • Logo de CCI France depuis novembre 2018.
    Logo de CCI France depuis .

Organisation

CCI France est composĂ© des prĂ©sidents des CCIR, CCIT, CCI dĂ©partementales d’Île-de-France et des CCI des CollectivitĂ©s d’Outre-mer et de Nouvelle-CalĂ©donie. Porte-parole des 107 chambres de commerce et d'industrie territoriales (CCIT), 6 chambres des collectivitĂ©s d’Outre-Mer et de Nouvelle-CalĂ©donie et des 18 chambres de commerce et d'industrie de rĂ©gion (CCIR) dont 5 des dĂ©partements d’Outre mer, CCI France remplit une double mission : ReprĂ©senter et dĂ©fendre les intĂ©rĂŞts de 2 900 000 entreprises ressortissantes auprès des pouvoirs publics français et europĂ©ens, des instances internationales et des grands partenaires publics et privĂ©s[6]. Elle dispose d'un bureau Ă  Bruxelles et entretient des liens Ă©troits avec les chambres de commerce et d'industrie françaises Ă  l'Ă©tranger (CCIFE).

Elle participe aux délibérations de nombreux organismes nationaux de concertation à vocation économique et sociale. Elle joue ainsi pleinement son rôle de corps intermédiaire à vocation économique pour promouvoir le développement des entreprises et des territoires. Les prises de position de CCI France sont transmises aux Pouvoirs Publics. Ses travaux d'analyse et de prospective donnent lieu à des publications régulières.

Apporter appui et conseil aux CCI dans leurs activités et assurer la synthèse de leurs propositions sur les moyens d'accroître la prospérité de l'industrie, du commerce et des services. CCI France a également pour ambition de faciliter la mise en commun des bonnes pratiques et l'échange d'expériences afin d'accroître l'homogénéité et la qualité des prestations sur l'ensemble du territoire. Elle est à l'origine de la constitution de centres de ressources et anime des réseaux techniques d'appui aux entreprises fédérant les actions de l'ensemble des CCI, en lien avec les grands domaines d'activité économique et les préoccupations des entreprises.

  • Le prĂ©sident : Il reprĂ©sente CCI France auprès des pouvoirs publics et dans tous les actes de la vie civile. Il nomme le directeur gĂ©nĂ©ral de CCI France (Pierre Goguet). Il est Ă©lu pour cinq ans par ses pairs, chefs d'entreprise eux-mĂŞmes et prĂ©sidents de CCI. Son prĂ©sident actuel est Pierre Goguet, qui Ă©tait jusqu'Ă  prĂ©sident de la CCI de Bordeaux dont il est originaire.
  • Le bureau (15 membres) : C’est une instance d'analyse et de propositions pour les grands dossiers. Il assiste le prĂ©sident dans l'exercice de ses fonctions. Il Ă©tudie toutes les questions qui doivent ĂŞtre soumises au comitĂ© directeur et Ă  l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale.
  • Le comitĂ© directeur (30 membres) : C’est une instance d’échanges sur les projets du rĂ©seau qui s'assure du suivi et de l'exĂ©cution des dĂ©cisions prises par l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Il prend des dĂ©cisions entre deux assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales.
  • L'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale (126 membres) : Elle Ă©lit le prĂ©sident et dĂ©termine les orientations stratĂ©giques de CCI France. Elle vote le budget, approuve les comptes et adopte tous les actes de l'Ă©tablissement public[7].

Les domaines d’intervention

  • reprĂ©senter le rĂ©seau et les intĂ©rĂŞts du commerce, de l’industrie et des services au plan national, europĂ©en et international
  • assurer l’animation de l’ensemble du rĂ©seau, et notamment :
    • Ă©laborer une stratĂ©gie nationale du rĂ©seau "CCI de France" ;
    • adopter des normes d’intervention pour les Ă©tablissements du rĂ©seau et veiller Ă  leur respect ;
    • gĂ©rer des projets de portĂ©e nationale intĂ©ressant le rĂ©seau ;
    • proposer aux CCIT et aux CCIR des fonctions de soutien dans les domaines juridiques, techniques et financiers ainsi que dans la communication institutionnelle ;
    • dĂ©finir et suivre la mise en Ĺ“uvre de la politique de gestion du personnel, nĂ©gocier et signer les accords nationaux en matière sociale ;
    • coordonner les actions du rĂ©seau Ă  l’international avec celui des CCIFE – chambres de commerce et d’industrie Françaises Ă  l’étranger ;
    • passer des marchĂ©s ou accords cadres pour le compte du rĂ©seau ou assurer la fonction de centrale d’achats pour le rĂ©seau ;
    • diligenter ou mener des audits relatifs au fonctionnement des CCI qui seront communiquĂ©s Ă  l’autoritĂ© de tutelle ;
    • constituer une instance de conciliation Ă  la demande des chambres du rĂ©seau pour les diffĂ©rends les opposant entre elles.

Relations internationales

CCI France a été une des premières organisations économiques françaises à disposer d'un bureau permanent à Bruxelles, créé en 1980, époque où la République fédérale d'Allemagne et l'Espagne (qui n'était pas encore membre de la CEE) disposaient déjà d'une présence similaire[8]. Dans les années 1980, ce bureau, dirigé par Henri Malosse, se proposait :

  • de mettre en rĂ©seau hauts reprĂ©sentants du monde consulaire français et hauts fonctionnaires europĂ©ens ;
  • de coordonner les liaisons entre les CCI françaises et les CCI et associations de CCI des autres pays de l'espace europĂ©en au sein de l'association Eurochambres ;
  • d'ĂŞtre un lieu de contacts et d'appui technique pour les CCI et entreprises françaises au sein de la CEE.

Ce bureau, devenu en 2006 une direction, est situé au cœur des institutions européennes dans la Maison des chambres, avenue des Arts 19AD B- 1000 Bruxelles.

Elle y siège avec Eurochambres et les associations des chambres de commerce et d’industrie de plusieurs pays, tels que l’Allemagne (DIHK – IHK Nord), l’Autriche (WKÖ), le Danemark (Dansk Erhverv), la Grande-Bretagne (British Chamber of Commerce) et Chypre (Turkish -Cypriot Chamber of Commerce).

Notes et références

Notes
  1. En France, les autres types de « chambres consulaires » sont les chambres d'agriculture et les chambres de métiers et de l'artisanat.
Références
  1. Origine et histoire des juridictions consulaires et des chambres de commerce et d'industrie Françaises : avant-propos de Roland Drago, Membre de l'Institut de France, préface de Jean-François Bernardin, par André-Pierre Nouvion Paris, 2002
  2. « Loi du 9 avril 1898 », sur Légifrance (consulté le ).
  3. Quentin Hemmerstoffer, Vers le « Marché unique » : les milieux patronaux bretons et l'Europe (1986-1992), Mémoire, Institut d'études politiques de Rennes, 2012, p. 33-35 (lien vers PDF).
  4. « Le réseau Chambre de commerce et d'industrie », sur cci.fr
  5. « Les chambres de commerce et d'industrie », sur Direction Générale des Entreprises (DGE) (consulté le ).
  6. Document des chiffres clés de CCI France 2018(lire en ligne).
  7. Les instances sur le site de CCI France (lire en ligne).
  8. Quentin Hemmerstoffer, Vers le « Marché unique » : les milieux patronaux bretons et l'Europe (1986-1992), Mémoire, Institut d'études politiques de Rennes, 2012 (lien vers PDF).

Voir aussi

Bibliographie

  • AndrĂ© Conquet, Si les chambres de Commerce m'Ă©taient contĂ©es, Lyon AICCI Audin, 1972.
  • AndrĂ©-Pierre Nouvion (prĂ©f. Roland Drago et Didier Simond (avant-propos)), L'institution des chambres de commerce : pouvoirs et contrepoids, Paris, Libr. GĂ©nĂ©rale de Droit et de Jurisprudence, (OCLC 243739189).
  • AndrĂ©-Pierre Nouvion, Chambres de Commerce et d'Industrie - EncyclopĂ©die juridique Dalloz - RĂ©pertoire de droit commercial, 1999.
  • AndrĂ©-Pierre Nouvion, Origine et histoire des juridictions consulaires et des chambres de Commerce et d'Industrie Françaises, avant-propos de Roland Drago, prĂ©face de Jean-François Bernardin, 2002.
  • Claire Lemercier, Un si discret pouvoir, Aux origines de la chambre de commerce de Paris, 2003, Paris, La DĂ©couverte.
  • AndrĂ©-Pierre Nouvion (prĂ©f. Roland Drago et Didier Simond (avant-propos)), Pratique et droit des chambres de commerce et d'industrie françaises - RĂ©forme 2004-2005, Paris, s.n., (OCLC 44492691).
  • AndrĂ©-Pierre Nouvion, Chambres de Commerce et d'Industrie - EncyclopĂ©die juridique Dalloz - RĂ©pertoire de droit commercial, 2005 et 2009, Paris.
  • Pierre Brunet, BarthĂ©lĂ©my de Laffemas, prĂ©face de Jean-Marie Busseuil et du Pasteur Christian Rey, PrĂ©sident de l'acadĂ©mie BarthĂ©lĂ©my de Laffemas, 2010.
  • AndrĂ©-Pierre Nouvion (prĂ©f. Jean-François Bernardin), Pratique et droit des chambres de commerce et d'industrie françaises, Lexique raisonnĂ© : RĂ©forme 2010, vol. 3, Paris, s.n., (OCLC 762761780).
  • AndrĂ©-Pierre Nouvion, Une histoire immĂ©diate des chambres de commerce, Droit, Pratique de l'Institution Consulaire : 1982-2012 Des accords Netter aux lois de refondation 2013, Paris, s.n., (OCLC 864529141).

Articles connexes

Liens externes

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