Chaise de barbier
Une chaise de barbier est un type de chaise destinée à asseoir la clientèle des barbiers et des coiffeurs[1].
Caractéristiques
Selon les modèles, les pays et les époques, elle peut présenter toutefois certaines caractéristiques communes comme un appui-tête, des accoudoirs ainsi qu’un repose-pieds. Elle peut avoir un mécanisme d’axe central rotatif à 360° qui permet d’ajuster la hauteur[2] - [3].
Histoire
Dans des bibliothèques du XVIe siècle, le lecteur pouvait équiper de roulettes une chaise de barbier afin d'accélérer ses déplacements entre la roue à livres et les étagères lors de ses travaux de recherches[4]. Au début du XVIIIe siècle en France, le barbier, considéré comme un « marchand de nouvelles » utilisait cette chaise le dimanche matin pour couper la barbe hebdomadaire des paysans, des ouvriers et des domestiques en attendant le début de la messe dominicale[5].
Objet de musée et de collection
Le barbier-coiffeur de nombreuses personnalités, Franco Novara qui a exercé 30 ans au château Frontenac, a fait don de sa chaise de barbier au musée de la Civilisation de Québec[6]
Voir aussi
Lien externe
- (en) Site d'informations sur les chaises de barbier (sous forme de liens par thème)(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
Notes et références
- « Inventaire des ressources ethnologiques du patrimoine immatériel (IREPI) » sur le site de Université Laval
- « La chaise de barbier » sur le site de Musée des Pionniers et des Chanoinesses Notre-Dame-de-Lourdes, Manitoba
- (en) « Antique Barber Chair Flash Back » sur le site de antiquebarberchair.org
- Passeurs culturels: mécanismes de métissage, Louise Bénat-Tachot, Serge Gruzinski, 2001, 319 pages
- « Histoire du dimanche: de 1700 à nos jours » par Robert Beck, 1997, 383 pages
- « Le fonds du barbier Franco Novara », Trésors de société: les collections du Musée de la civilisation, Richard Dubé, 1998, 255 pages