Chacachacare
Chacachacare est la plus grande des îles Bocas dépendant de la République de Trinité-et-Tobago. L'île est inhabitée depuis l'abandon de la léproserie en 1984.
Chacachacare | |||
GĂ©ographie | |||
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Pays | Trinité-et-Tobago | ||
Archipel | Petites Antilles | ||
Localisation | Océan Atlantique | ||
Coordonnées | 10° 41′ 36″ N, 61° 45′ 08″ O | ||
Superficie | 4 km2 | ||
Administration | |||
RĂ©gion | Diego Martin | ||
DĂ©mographie | |||
Population | Aucun habitant | ||
Autres informations | |||
Découverte | Préhistoire | ||
Fuseau horaire | UTC-4 | ||
Géolocalisation sur la carte : Trinité-et-Tobago
GĂ©olocalisation sur la carte : Petites Antilles
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GĂ©ographie
Elle situé dans les Bouches du Dragon entre la Trinité et le Venezuela. Chacachacare est la plus éloignée des Bocas Islands. Patos Island, encore plus éloignée vers l'ouest, qui faisait partie de Trinité-et-Tobago jusque 1942, a été cédée au Venezuela[1].
Îles situées à proximité immédiates :
- Les Bolo Rocks, des rochers situés au sud-ouest de Chacachacare, doivent leur nom à un esclave nommé Bolo, qui travaillait à la station baleinière.
- Cabresse Island est une très petite île située au nord de Chacachacare.
Histoire
D'abord nommée El Caracol (le serpent) par Christophe Colomb, elle a été au cours de son histoire plantation de coton, station baleinière et léproserie. Christophe Colomb y aborda lors de son troisième voyage, le , et passa la nuit à Monkey Harbour[2].
Le rĂ©volutionnaire vĂ©nĂ©zuĂ©lien Santiago Mariño, qui plus tard rejoindra SimĂłn BolĂvar et fut une figure majeure de la libĂ©ration du Venezuela, utilisa Chacachacare comme base arrière lors de l'invasion rĂ©ussie de 1813 avec seulement 45 « patriotes »[3].
L'île abrita ensuite les logements des nonnes qui s'occupaient de la léproserie. En 1942, 1000 U.S. Marines débarquèrent à Chacachacare et construisirent des baraquements. L'île est abandonnée depuis le départ des nonnes en 1984, après la mort du dernier lépreux. Elle n'est plus habitée que par les gardiens du phare.
Bibliographie
- (en) Anthony, Michael, Historical Dictionary of Trinidad and Tobago, Londres, Scarecrow Press, Inc. Lanham, Md., and London, (ISBN 0-8108-3173-2).
- Gertrude Carmichael, The History of the West Indian Islands of Trinidad and Tobago, 1498-1900, Alvin Redman, London, .
- Marie Thérèse Rétout, Called to Serve: A History of the Dominican Sisters in Trinidad & Tobago, 1868-1988, Trinidad, Paria Publishing Company, 1998
- Anthony de Verteuil, Western Isles of Trinidad, Paria Publishing Company Ltd., 2011 (ISBN 978-9769500853)
Fiction
- La majeure partie du roman d'Elizabeth Nunez (en), Prospero's Daughter (2006), se passe Ă Chacachacare.
Références
- « Anglo - venezuelan treaty (island of patos) bill. [h.l.] », sur millbanksystems.com (consulté le ).
- Carmichael (1961), p. 14.
- Carmichael. (1961), p. 103.
Liens externes
- (en) The Chacachacare Leprosarium
- (en) The Field Naturalist. Quarterly Bulletin of the Trinidad and Tobago Field Naturalists’ Club, première partie ; deuxième partie ; troisième partie
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Chacachacare » (voir la liste des auteurs).