Chénens
Chénens (Tsinin en patois fribourgeois[3]) est une localité et une commune suisse du canton de Fribourg, située à l'extrême-ouest du district de la Sarine.
Chénens | ||||
La chapelle de Chénens | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Fribourg | |||
District | Sarine | |||
Syndique | Carmen Landolt Läubli | |||
NPA | 1744 | |||
No OFS | 2177 | |||
DĂ©mographie | ||||
Gentilé | Chénois ou Chénensois | |||
Population permanente |
843 hab. (31 décembre 2020) | |||
Densité | 213 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
GĂ©ographie | ||||
Coordonnées | 46° 44′ 27″ nord, 7° 00′ 05″ est | |||
Altitude | 760 m Min. 698 m Max. 821 m |
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Superficie | 3,95 km2 | |||
Localisation | ||||
Carte de la commune
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GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
GĂ©olocalisation sur la carte : canton de Fribourg
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Liens | ||||
Site web | www.chenens.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
Histoire
Le nom du village dérive de Cagan, nom propre germain qui signifie « chez les descendants de Chagan ». Mentionné pour la première fois en 1138 sous le nom de Chenens, il deviendra Cheinens en 1143, Chinins en 1214, Cheneins en 1215, Cheineins en 1244, Chennens en 1248, Cheynens en 1285 et Chinnens en 1717.
GĂ©ographie
Chénens mesure 395 ha[2]. 10,1 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 67,5 % à des surfaces agricoles et 22,4 % à des surfaces boisées[2].
Chénens s'est initialement développée au sud de la croisée des routes cantonales Fribourg-Romont et Bulle-Payerne. L'essentiel du développement récent s'est fait plus au nord, en direction de la gare CFF. La proximité de cette desserte ferroviaire a également dynamisé la construction d'habitations individuelles. La population de Chénens est ainsi passée de 325 hab. (début des années 1980) à plus de 600 (2006). Le village s'est également agrandi en direction de la commune d'Autigny, le long de la route du même nom.
Chénens est limitrophe d'Autigny, La Brillaz, Villaz et Villorsonnens.
Population
Gentilé et surnoms
Les habitants de la commune se nomment les Chénois[4] ou les Chénensois[5].
Ils sont surnommés lè Fuèta-Tsin, soit ceux qui fouettent les chiens en patois fribourgeois, les Déchaînés et lè Peca-Motse, soit les pique-mouches[4].
Économie
Chénens bénéficie d'une gare ferroviaire, assortie d'une voie pour le trafic de marchandises, qui a favorisé la création d'une zone à bâtir à vocation artisanale et industrielle.
Essentiellement tournée vers l'agriculture dans les années 1950, Chénens n'occupe plus que 6 % de la population active dans le secteur primaire en 2006.
Références
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Dictionnaire-Dikchenéro: Français-Patois/Patê-Franché. Société cantonale des patoisans fribourgeois. Fribourg: 2013. p. 104
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 26
- « Chénens et ses habitants les Chénensois, Chénensoises », sur www.habitants.ch (consulté le )
- [xls] « Évolution de la population des communes 1850-2000: Canton de Fribourg », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )