Château du Petit-Ringelstein
Le château du Petit-Ringelstein (ou château du Petit-Ringelsberg) est situé sur la commune de Oberhaslach (Bas-Rhin). Il est situé sur un petit sommet qu'il entoure de son enceinte en pierres sèches.
Château du Petit-Ringelstein | |
Mur ouest du Petit-Ringelstein | |
Période ou style | Pierres sèches |
---|---|
Type | Ring (?) |
DĂ©but construction | Inconnu |
Destination actuelle | Ruines |
Coordonnées | 48° 34′ 24″ nord, 7° 18′ 50″ est[1] |
Pays | France |
Anciennes provinces de France | Basse-Alsace |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Bas-Rhin |
Commune | Oberhaslach |
Localisation
L'accès aux ruines s'effectue par les chemins de randonnées balisés par le Club vosgien. Il est situé dans le prolongement du sentier qui mène, depuis Oberhaslach, au Grand-Ringelstein.
Toponymie
De ring, anneau et stein, pierre, en allemand.
Historique
Rien n'est connu de l'histoire du Petit-Ringelstein. Il pourrait s'agir d'une forme primitive de château. L'aspect actuel résulte probablement d'un remaniement tardif, peut-être lors d'un siège du Hohenstein[2].
Description
Un mur de pierres sèches entoure le sommet. Il mesure environ 61 m de longueur sur 21 m de largeur pour une hauteur d'un mètre. Il est bordé d'un fossé[2].
Une carrière se trouve à proximité, d'où ont été extraites et taillées des pierres à bossage[note 1]. Elles datent probablement du premier tiers du XIIIe siècle et auraient été utilisées pour le Grand-Ringelstein ou pour le Hohenstein[4].
- Mur nord et fossé.
- Mur nord vu de l'intérieur ; on distingue bien la forme effilée de l'ouvrage.
- Mur de pierres sèches vu du dessus.
Voir aussi
Bibliographie
- Charles-Laurent Salch, Nouveau Dictionnaire des Châteaux-Forts d'Alsace, Alsatia 1991.
- Charles-Laurent Salch, Archéologie du château alsacien, in Châteaux Guerriers, 1975
- Bernard Haegel, L'enceinte et la carrière de pierres médiévale du Petit-Ringelstein in Etudes Médiévales', III, 1985
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- On peut distinguer dans cette carrière trois zones de travail : une aire d'extraction, une aire de taille et une aire de stockage des blocs achevés, parfois marqués par le tailleur[3].
Références
- GĂ©oportail
- Salch 1991.
- Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 73.
- Haegel 1985.