Château du Mirail (Toulouse)

Le château du Mirail.

Le pigeonnier du XIX^e siècle.

Le château du Mirail est construit en 1680 pour Guillaume de Mondran. Le parc est aménagé entre 1700 et 1720 sur un domaine de 52 hectares. En 1740, le château est vendu en viager au noviciat des Jésuites pour la somme de 30 000 livres. La moitié est payée par les Jésuites, le reste de la somme est versé annuellement à raison de 500 livres. En 1742, Guillaume de Mondran meurt.

En 1763, lorsque les Jésuites sont bannis du royaume de France, le château est cédé à Monsieur Verse, puis revendu à Henri de Melier. En 1777, Monsieur de Saint Quentin l'acquiert et réhabilite le parc en créant le petit bassin, l'escalier principal et un long canal. En 1829, la famille Sabatier remplace Monsieur de Saint-Quentin et construit le pigeonnier. En 1898, la famille Lapersonne – propriétaire des grands magasins du même nom, place Étienne-Esquirol – rachète le château.

En 1912, le château est racheté par Eugénie Ningres de Roucoule, femme très riche et religieuse, qui vit dans l'hôtel particulier de Nupces. En 1942, elle cède par testament le château à sa belle-sœur pour qu'elle le cède aux Jésuites, à la condition qu'ils créent une maison de repos pour les prêtres. Mais la Seconde Guerre mondiale voit le château réquisitionné par la Wehrmacht. En 1946, les jésuites en prennent possession, mais Pierre de Roucoule est toujours vivant. Ils ne sont pas propriétaires. Ils créent une école agricole. En 1964, à la mort de Pierre de Roucoule, les jésuites deviennent propriétaires du Mirail. Parallèlement, la mairie de Toulouse lance des négociations pour racheter le château et les terres pour y créer une université.

En 1967, la mairie de Toulouse rétrocède le château à l'université du Mirail. Il sert actuellement de locaux au Laboratoire de Recherche en Architecture (LRA).