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Château de la Velotte

Le château de la Velotte, dans sa forme actuelle, est une construction du XVIIIe siècle.

Château de la Velotte
Image illustrative de l’article Château de la Velotte
Architecte maître d'œuvre inconnu
Début construction XVIIe siècle
Fin construction XVIIIe siècle-XIXe siècle
Destination initiale résidence
Propriétaire actuel Famille Lignier & Grée
Destination actuelle Habitation privée
non ouvert Ă  la visite
Protection Inventaire général
CoordonnĂ©es 47° 19′ 08″ nord, 4° 51′ 47″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
Région historique Bourgogne-Franche-Comté
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement CĂ´te-d'Or
Commune Fleurey-sur-Ouche
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te-d'Or
(Voir situation sur carte : CĂ´te-d'Or)
Château de la Velotte
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Château de la Velotte
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de la Velotte

Situation

Ce château se trouve au numéro 9 de la rue du château à Fleurey-sur-Ouche, dans le département de la Côte-d'Or.

Historique

Origine

Le château de la Velotte fut la résidence favorite de plusieurs ducs de Bourgogne. Ce château comportait une tour avec un escalier à vis dont on peut voir encore dans la cave voûtée de l'actuelle bâtisse la naissance de l'escalier, ainsi qu'un four à pain, et un puits. En ruines, le château est démoli mais certains éléments sont réemployés dans la construction du nouveau bâtiment au XVIIIe siècle. Ce château de conception classique, est dans sa forme actuelle une construction de la fin du XVIIIe siècle, à la place d'un château plus ancien.

Propriétaires successifs

Charles d'Arlay, et son Ă©pouse Anne de Fleury, propriĂ©taires du château de la Velotte, en font leur rĂ©sidence de campagne[Note 1]. Louis Marie Nicolas d'Arlay[Note 2], fils de Charles, hĂ©rite du château. Il loue son domaine Ă  Pierre Perrot et Jacquette Mathieu en 1759, agrandit la demeure en 1769 puis la loue Ă  Pierre Bouhin en 1787[2]. Le , « il donne une fĂŞte brillante oĂą toute la maison est illuminĂ© par des lampions. La bruyante joie du peuple proclamait Ă  chaque instant des vivats pour le Roi, pour le Parlement et pour Monsieur d'Arlay »[3]. Ă€ sa mort, la propriĂ©tĂ© est vendue le pour une somme de 30 000 livres par son lĂ©gataire universel le marquis Charles LĂ©opold de Joncourt Ă  Madame Cottin de Joncy. Jean Vivant Micault de Corbeton, Premier PrĂ©sident au Parlement de Bourgogne, reçoit ensuite cette propriĂ©tĂ© en 1790 en hĂ©ritage[Note 3]. En 1794, Jean Cazotte juge de paix, Mathieu PĂ©rille, officier de la santĂ©, Antoine Lignier, greffier de la justice de paix, SĂ©bastien Saverot le Jeune, Étienne GrĂ©e, Jean-Baptiste Lefranc, Claude Pavaillon , ThĂ©odore Faget, Michel Maillot cultivateur, Claude Saverot, Denis Saverot , SĂ©bastien Saverot, deviennent collectivement propriĂ©taires du domaine pour le prix de 17 900 livres, malgrĂ© les nombreuses surenchères de Charles Laligant. En 1875, les propriĂ©taires sont François GrĂ©e (1850-?) et son Ă©pouse Marguerite Truillot (1857-?), Jules GrĂ©e et son Ă©pouse x. Maillot; Roger GrĂ©e et son Ă©pouse x PitiĂ©; Michel Lignier et son Ă©pouse x GrĂ©e; Lucien Bizot et son Ă©pouse x Perrin ; Gustave Dupaquier et son Ă©pouse x Perrin. En 2013, le château est toujours la propriĂ©tĂ© des descendants des familles Lignier et GrĂ©e.

Description

En 1697, il est la résidence de campagne de Charles d’Arlay, de son épouse Marie Anne de Fleurey et de leur fils, Louis Marie Nicolas d'Arlay (1713-1789) qui en est propriétaire en 1759 et y fait faire des travaux d'agrandissement en 1769 : suppression de la tour extérieure, agrandissement du bâtiment en façade et construction du perron à double escalier permettant l'accès à la demeure. Un cordon mouluré court sur le périmètre de l'édifice au-dessus des fenêtres du premier étage[3].

Lorsqu'il fut vendu en 1794 une description en est donnée de l'ensemble situé : « Dans la ruelle des vignes consiste en un petit corps de bâtiment qui servait de logement au jardinier, un grand corps d'hébergeage en fort mauvais état, un petit jardinet dans lequel sont deux jolis petits pavillons, un grand corps de bâtiment presque neuf, dans lequel est composé de souterrains voûtés consistant en cuisine, lavoir, office, fruitier, charbonnier et caves, d'un rez-de-chaussée, consistant en un vestibule où est un escalier en pierre garni d'une rampe en fer, un salon avec cheminée de marbre blanc[...], d'un premier étage consistant en un corridor, en plusieurs chambres avec cheminées de pierres polies et en plusieurs cabinets, le tout aussi plafonné et en partie parqueté et enfin de plusieurs mansardes et grenier[...], une allée d'arbres et de charmilles »[4]. Quelques éléments de ce pigeonnier sont encore visibles dans la propriété du 9, rue de Morcueil, il consistait en « un colombier quarré, situé dans le clos ». Les lucarnes datant de la construction du nouveau château, furent déposées, et non remises en place, mais conservées par les actuels propriétaires.

Terriers, dépendances

Notes

  1. Charles d'Arlay est seigneur de Crécy, écuyer, conseiller au Parlement de Bourgogne En 1687, premier président de la Chambre des Comptes, Aides et Finances de Dole. La famille d’Arlay est originaire d’Arlay en Bourgogne-Franche-Comté depuis (1460). On la suit au baillage d’Autun : Hugues d’Arlay (1474-1532), avocat du roi au présidial d’Autun, ascendant direct de Charles d'Arlay.
  2. Louis Marie Nicolas d'Arlay, ( à Dijon et mort dans la même ville le , est conseiller au parlement de Bourgogne, à Dijon le , seigneur de Crécy, Lavallée et autres lieux en 1759.
  3. Jean Vivant Micault de Corbeton est accusé d'émigration par André-Antoine Bernard dit Pioche Fer Bernard, il voit ses biens confisqués. Il sera exécuté sur la place publique de Dijon le [4]
  4. Un grand journal ou soiture = 34 ares ; un arpent royal = 51 ares ; une ouvrĂ©e = 1/8e de journal.

Références

  1. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. Fleurey-sur-Ouche, histoire et patrimoine, HIPAF (ISBN 978-2-9530343-0-1)
  3. « Louis Marie Nicolas d’Arlay (1713-1789) », sur Histoire et patrimoine de Fleurey-sur-Ouche (consulté le )
  4. Guy Masson, La triste histoire du comte Jean Vivant Micault de Corbeton, châtelain de Fleurey'"

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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