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Château de Menet

Le château de Menet est situé sur la commune de Montbron, en Charente, à une trentaine de kilomètres à l'est d'Angoulême et cinq kilomètres à l'ouest du département de la Dordogne.

Château de Menet
Image illustrative de l’article Château de Menet
Les toitures
Début construction XVIe siècle
Fin construction XIXe siècle
Propriétaire initial famille de Lambertie
Propriétaire actuel privé
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1983)[1]
CoordonnĂ©es 45° 40′ 03″ nord, 0° 30′ 52″ est[2]
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion historique Angoumois
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente
Commune Montbron
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente
(Voir situation sur carte : Charente)
Château de Menet
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Menet

Historique

Menet est situé le long de la Tardoire sur sa rive droite, au pied et à l'est de la ville de Montbron.

Au XIIIe siècle Menet appartient à la famille de Céris, puis passe par mariage en 1366 à la famille de La Faye. En 1530, Jeanne de La Faye épouse François de Lambertie, et le château appartiendra par la suite à cette dernière famille pendant quatre siècles. En 1780, un acte stipule que « les seigneurs de Menet sont en possession d'un ban dans le chœur de l'église Saint-Maurice de Montbron, un tombeau élevé dans l'église avec ses inscriptions […] côté gauche du chœur de ladite église […] et de tenir leurs armes et litres sur quatre piliers qui soutiennent la voûte et le dôme du clocher ».

À la Révolution, Pierre de Lambertie décède et le domaine est partagé entre ses quatre enfants, dont trois ont émigré. La quatrième, Marguerite, reçoit « la maison de maître appelée Menet » par tirage au sort[3].

Le château appartiendra encore à la famille de Lambertie jusqu'en 1941, alors acquis par la famille Maccioni[4].

Le , le château (façades, toitures, tours et terrasse) est inscrit monument historique[1].

Architecture

Le corps de logis est rectangulaire et possède trois tours rondes coiffées en poivrières, située sur la façade intérieure, côté cour d'honneur. Il possède un étage et il est couvert d'un toit haut. La tour centrale possède un escalier à vis monumental. L'ensemble datant du XVIe siècle a été remanié au XVIIe siècle. Les deux tours d'angles, en briques, sont plus récentes[3].

Le mur au nord de la tour centrale fait 1,20 m d'Ă©paisseur. Dans l'aile orientale se trouve une chapelle dont la porte s'ouvre sur l'extĂ©rieur. CĂ´tĂ© sud se trouve une terrasse avec balustrade et double escalier descendant vers la Tardoire. De ce cĂ´tĂ© toutes les ouvertures de la façade ont Ă©tĂ© modifiĂ©es sous la Restauration lors de la construction de la terrasse. L'intĂ©rieur de la cuisine possède encore un sol en caillebottage typiquement charentais.

La cour d'honneur, bordée par des communs, est fermée par une grille encadrée par deux pavillons de garde carrés[4].

Le château, privé, n'est visitable que lors de certaines Journées du patrimoine.

La grille d'entrée et les deux pavillons

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (rĂ©impr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, prĂ©sentation en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Association Promotion Patrimoine, Philippe Floris (dir.) et Pascal Talon (dir.), Châteaux, manoirs et logis : La Charente, Éditions Patrimoines & MĂ©dias, , 499 p. (ISBN 978-2-910137-05-2 et 2-910137-05-8, prĂ©sentation en ligne)
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