Château de Ferrières (Sérignac)
Le château de Ferrières est un château situé à Sérignac, en France.
Château de Ferrières | ||||
Début construction | 1775 | |||
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Fin construction | 1789 | |||
Propriétaire initial | Vincent-Sylvestre de Timbrune, marquis de Ferrières, comte de Valence | |||
Destination initiale | Habitation | |||
Protection | Inscrit MH (1960) | |||
Coordonnées | 44° 25′ 18″ nord, 1° 04′ 44″ est | |||
Pays | France | |||
Anciennes provinces de France | Quercy | |||
Région | Occitanie | |||
Département | Lot | |||
Commune | Sérignac | |||
Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : Midi-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : France
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Localisation
Le château est situé sur le territoire de la commune de Sérignac, dans le département français du Lot.
Historique
Un château a existé sur le site avant le château actuel. La seigneurie de Ferrières a été donnée en 1464 à Pierre Ramond de Folmont, sénéchal d'Agenais et de Quercy, par Arnaud dit Naudonnet de Lustrac[1], en 1464.
Les Ramond ont conservé le fief jusqu'en 1646. Les terres et les ruines du vieux château sont alors vendues à Sylvestre Dubruelh (vers 1605-après 1657), lieutenant pour le roi en la ville de Perpignan, maréchal de camp, frère de Jean-Louis Dubruelh, évêque désigné d'Elne-Perpignan. Il a fait ériger la terre en marquisat. Sa fille unique, Anne Dubruelh a épousé Aimery de Timbrune, marquis de Valence, brigadier des armées du roi, tué à la tête de son régiment du Maine infanterie à la bataille de Parme, le . De cette union sont nés quatre fils, dont Vincent-Sylvestre de Timbrune, comte de Valence, créé maréchal de camp le , qui a hérité des biens de sa mère. Il s'est retiré sur ses terres de Ferrières en 1763. Il a décidé de faire construire, au-dessus des fondations du vieux repaire délabré, un nouveau château. La Révolution a arrêté les travaux.
Après sa mort, en 1795, son fils, Jean-Baptiste Cyrus de Timbrune de Thiembronne, général des armées de la République, n'a pas poursuivi les travaux. Il a émigré après la bataille de Neerwinden, vécu près d'Utrecht à Oud Naardin pour suivre la famille d'Orléans. Le château est alors abandonné à des fermiers. Revenu d'exil, il est devenu sénateur sous l'Empire, grâce à l'appui de Madame de Montesson, amie de Joséphine et femme du père de Philippe-Egalité. Le général qui avait épousé une nièce de Madame de Genlis, a mené alors une vie essentiellement parisienne. Le château avait été saisi comme bien d'émigré pendant la Révolution mais n'avait pas pu être vendu. Il a obtenu la levée du séquestre et a pu le récupérer, mais il est en piteux état.
La seconde fille du général de Valence, Louise Rose Aimé de Timbrune-Thiembrone de Valence, a épousé le le maréchal Gérard. Les deux filles du général de Valence ont vendu le château en 1834 à Pierre Monmayou, beau-frère du maréchal Bessières. Une première restauration du château est entreprise qui a duré jusqu'en 1891. Une seconde est commencée après 1918.
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le [2].
Références
- Arnaud dit Naudonnet de Lustrac (vers 1395-1470), seigneur de Lustrac, de La Bastide, de Montmarès, de Montréal, de la Mothe-d'Anthé, de Lamothefey et de Paulhiac, baron de Gavaudun et d'autres places
- « Château de Ferrières », notice no PA00095260, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Bibliographie
- Catherine Didon, Châteaux, manoirs et logis : le Lot, p. 239, Association Promotion Patrimoine, Éditions patrimoines & médias, Chauray, 1996 (ISBN 2-910137-18-X) ; 336 p.
- Claude Goulet, Quercy Blanc. Castelnau-Montratier. Montcuq, p. 75, Les éditions du Laquet (collection Guides Tourisme & Patrimoine), Martel, 1996 (ISBN 978-2-910333-39-3) ; 80 p.
- L. Lasvaux, Le château de Ferrières, p. 238-239, dans Bulletin de la Société des Études du Lot, 1976, tome 97