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Château de Cessens-Neuf

Le château de Cessens-Neuf est un ancien château fort, des XIIIe et XIVe siècles, dont les ruines se dressent sur la commune de Cessens dans le département de Savoie, en région Rhône-Alpes.

Château de Cessens-Neuf
Image illustrative de l’article Château de Cessens-Neuf
La cour intérieure, avec les vestiges de la porte d'accès.
Période ou style Médiéval
Type Château fort
Début construction XIIIe siècle
Destination actuelle Ruiné
CoordonnĂ©es 45° 47′ 47″ nord, 5° 52′ 24″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
Anciennes provinces du Duché de Savoie Genevois
RĂ©gion RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Savoie
Commune Cessens
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Cessens-Neuf
GĂ©olocalisation sur la carte : Savoie
(Voir situation sur carte : Savoie)
Château de Cessens-Neuf

Situation

Le château de Cessens-Neuf est situĂ©e dans le dĂ©partement français de Savoie sur la commune de Cessens, sur un mamelon de la montagne de Cessens, Ă  220 mètres au sud-ouest de Cessens-Vieux.

Histoire

Il est, en 1281[2], comme étant la possession des sires de Faucigny. Il est assiégé et pris en 1284[3] et sa suzeraineté est attribué alors au comte de Savoie ; la possession directe en restant aux Grésy-Faucigny.

En 1316[2], Guillaume III de Genève inféode, à Rodolphe de Grésy, Cessens-Vieux. Les deux châteaux, Cessens-Vieux et Cessens-Neuf, sont à cette date aux mains des sires de Grésy ; le premier relevant des comtes de Genève, le second faisant l'objet de contestations avec la Maison de Savoie.

Selon Georges Chapier, « le fait capital de l'histoire de la citadelle de Cessens se place en 1324, année qui vit l'instauration définitive de la domination des princes de Savoie dans la région albanaise »[4]. Le comte Édouard de Savoie assiège et occupe le château. Les troupes du comte de Savoie menées par Édouard lui-même, le sire de Grammont, le seigneur d'Entremont et le sire Gallois de la Baume s'en emparent après un âpre combat.

Il est ensuite donné en fief aux familles : Clermont, Orlyé et Mouxy. En 1432[2], il est inféodé à Manfred de Saluces.

Le 28 fĂ©vrier 1563[2], Jacques de Savoie-Nemours vend les châteaux de Cessens et de GrĂ©sy, contre une somme de 4 000 Ă©cus d'or, Ă  Louis Oddinet, baron de Montfort. Les châteaux sont rachetĂ©s par Jacques de Savoie-Nemours, en 1572[2], pour la mĂŞme somme. Ils sont de nouveaux vendus, en 1575, cette fois, pour 6 000 Ă©cus, Ă  Guillaume de Portes, originaire de Grenoble, seigneur de Châtel, prĂ©sident du Parlement du DauphinĂ© et conseiller du roi de France. Après lui, ils passent Ă  son fils Antoine de Portes.

Description

On pénétrait dans une basse cour, que clôturaient des braies, aujourd'hui arasées, par l'ouest, par une porte ouverte dans le mur. Elle était précédée d'une autre porte qui barrait le chemin d'accès et dont le mur, disparu, la reliait à l'angle nord-est du château.

Le château se prĂ©sente sous la forme d'une enceinte quadrangulaire de 22 Ă— 28 mètres de cĂ´tĂ©, construite en pierres de taille bien assisĂ©es, et des murs Ă©pais de 1,40 mètre, que percent de hautes archères et que commandait un donjon circulaire. DressĂ© dans l'angle sud, ce dernier aujourd'hui arasĂ© Ă  5 mètres du sol, a un diamètre de 7,86 mètres et des murs Ă©pais de 2,78 mètres. De nos jours, on peut encore voir, dans l'angle nord-est de l'enceinte, un puits ou une citerne. Des logis, et dont ils ne subsistent que des traces, construit autour d'une cour intĂ©rieure, complĂ©taient cet ensemble. En 1608[3], le château Ă©tait encore habitable.

On relève la mention également d'une chapelle dédiée à saint Laurent.

  • IntĂ©rieur du donjon
    Intérieur du donjon
  • Le donjon vu des fossĂ©s
    Le donjon vu des fossés
  • Le donjon
    Le donjon
  • La cour intĂ©rieure
    La cour intérieure
  • La cour intĂ©rieure
    La cour intérieure
  • La cour intĂ©rieure avec au premier plan la citerne
    La cour intérieure avec au premier plan la citerne

Voir aussi

Bibliographie

  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 377-411 « Rumilly ». Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Louis Blondel, Châteaux de l'ancien diocèse de Genève, SociĂ©tĂ© d'histoire et d'archĂ©ologie, , p. 465. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Michèle Brocard (ill. Edmond Brocard), Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Éditions CabĂ©dita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7), p. 75-76.
  • Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, Éditions La DĂ©couvrance, coll. « L'amateur Averti », , 410 p. (ISBN 978-2-84265-326-2, =). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Georges Chapier, Châteaux savoyards : Faucigny et Chablais, vol. 5, Grenoble, Éditions Revue Les Alpes, , 410 p. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Coordonnées trouvées sur Géoportail.
  2. Michèle Brocard 1995, p. 75-76.
  3. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 258.
  4. Châteaux savoyards, 1961, p. 260.
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