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Château de Bentomiz

Le château de Bentomiz, est une ancienne forteresse construite sur un coteau, proche du village espagnol d'Arenas, dans la province andalouse de Malaga, Ă  711 mètres d'altitude. Cette forteresse notĂ©e sur un document signĂ© par Abd Allah, roi zirĂ­ de Grenade au XIe siècle, fut reprise par le roi catholique espagnol en 1487.

Château de Bentomiz
Image illustrative de l’article Château de Bentomiz
Nom local Castillo de Bentomiz
Début construction XIe siècle
Protection Bien d'intérêt culturel
CoordonnĂ©es 36° 49′ 02″ nord, 4° 01′ 34″ ouest
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Communauté autonome Drapeau de l'Andalousie Andalousie
Province Malaga
Municipalité Arenas
GĂ©olocalisation sur la carte : Andalousie
(Voir situation sur carte : Andalousie)
Château de Bentomiz

Histoire

Il est impossible de présenter ce village sans référence au château de Bentomiz qui date de l'époque des Ibères et dont il ne reste qu'une muraille extérieure et quelques créneaux. Les Phéniciens, les Grecs et les Romains ont certainement occupé les lieux[1]. Plus de trente villages aux alentours possèdent des mosquées (actuellement des églises) qui attestent l'influence des dynasties berbères africaines, Almohades et Mérinides[2].

Les Arabes ont par la suite, occupé puis fortifié et transformé en défense le château qui, avec ceux de Comares et de Zalía (es), furent considérés comme les trois bastions musulmans les plus importants de la région du centre de l'Axarquía[3].

Après la reconquĂŞte, les chrĂ©tiens habitants le château, par l'intermĂ©diaire d'un pacte passĂ© avec Ferdinand II d'Aragon le Catholique (Fernando II de AragĂłn, "El CatĂłlico"), retrouvèrent leur religion et leurs coutumes, qu'ils avaient perdus après la rĂ©volte maure, en obĂ©issance Ă  AbĂ©n Humeya, roi de Grenade. Bentomiz, Ă©tait rattachĂ© au district de Velez-Malaga avant la conquĂŞte de 1487. RecensĂ© par le diocèse de Malaga en 1492, on attribuait au château de Bentomiz, quelque 7 500 dĂ©fenseurs dont 39 chefs de famille, 156 habitants, et 58 familles musulmanes. La plupart seront en fuite, laissant leurs biens, et habitants les villages d'Algarrobo, de Torrentes et Alcalayn[4].

Notes et références

  1. http://www.malaga-info.com/archivo/arenas_es.htm
  2. Aguilar Garcia : Malaga mudéjar, Architectura civil y religiosa - Universidad de Malaga : 1979 page 37
  3. Aguilar Garcia : Malaga mudéjar, Architectura civil y religiosa - Universidad de Malaga : 1979 page 37
  4. Vincent Lagardère, Campagnes et paysans d'Al-Andalus (VIIIe-XVe s), Paris, Maisonneuve et Larose, (ISBN 978-2-706-81069-5), p. 97

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