Château Pavie

Les origines du domaine remonteraient au IV^e siècle. Le terrain était alors un verger de pêchers (pêches de Pavie[2]). À partir du XVIII^e siècle, le terrain devient un domaine viticole qui passe entre les mains des familles Talleman et Pigasse, avant d'appartenir le siècle suivant au négociant Ferdinand Bouffard qui le renomme Château Pavie[3].

Le Château Pavie est repris à la famille Valette en 1998-99 par Gérard Perse (qui possède le Château Monbousquet depuis 1993 et vient de vendre sa chaîne de supermarchés en région parisienne[2]) pour 31 millions de dollars[3], avec les conseils de Robert Parker et Michel Rolland. La forme des bouteilles est revue par Gérard Perse qui a d'abord recours aux barriques de chêne neuve mais cesse après quelques années cette technique de surboisage du vin[2].

Le terroir peut être qualifié de triple avec le plateau calcaire, la côte argileuse et le pied de côte, argilo-sableux et caillouteux.

Le domaine s'étend sur 37 hectares de vignobles, dont 60 % de merlot, 25 % de cabernet franc, et 15 % de cabernet sauvignon[3].

En plus du premier vin (100 000 bouteilles par an[2]), le domaine viticole produit également un second vin appelé « Arômes de Pavie ».

Depuis le millésime 2010, les bouteilles de Château Pavie, Château Pavie-Decesse et Château Bellevue-Mondotte sont équipées d'un système de sécurité par code à bulles qui permet d'en vérifier l'authenticité.

En 1954, Château Pavie obtient la classification Premier Grand Cru Classé B[3], puis Premier Grand Cru Classé A en 2012[4] - [5].

Les critiques de vin sont très divisés quant à la qualité du Château Pavie, ce qui lui confère une image de produit controversé sur le marché[3] - [6].