Cercle du dimanche
Le Cercle du dimanche (en hongrois : Vasárnapi Kör, en allemand : Sonntagskreis), est un groupe de discussion hongrois, qui se réunit à Budapest entre 1915 et 1918. Le principal objectif du groupe est d'étudier la relation entre les idées et leur contexte social et historique, une ligne de pensée qui se retrouve ultérieurement dans les concepts d'histoire sociale de l'art et de la sociologie de la connaissance.
Fondation | |
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Dissolution |
Type | |
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Domaine d'activité |
histoire sociale de l'art |
Objectif |
Histoire |
Siège | |
Pays |
Fondateurs |
Béla Balázs, Lajos Fülep (en), Arnold Hauser, Georg Lukács, Karl Mannheim |
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Histoire
Le Cercle du dimanche est fondé à l'automne 1915 par Béla Balázs, Lajos Fülep, Arnold Hauser, Georg Lukács[1], et Karl Mannheim[2]. Dès le mois de décembre, Béla Balázs souligne le succès du groupe dans son journal. Frederick Antal (en), Béla Fogarasi, Tibor Gergely (en), Edith Gyömrői, Edit Hajós (en), György Káldor, Juliska Láng, Anna Lesznai, Erno Lörsi, Michael Polanyi, László Radványi, Emma Ritoók (en)[3], Anna Schlamadinger, Ervin Sinkó, Vilmos Szilasi, Charles de Tolnay et Johannes Wilde. Les nouveaux membres devaient être cooptés, à l'unanimité. Le cercle se réunissait le dimanche après-midi chez Béla Balázs.
L'École libre des études humanistes
Au printemps 1917, plusieurs membres du groupe fondent l'école libre des études humanistes Szellemi Tudományok Szabad Iskolájána, qui fonctionne durant deux semestres, en 1917 et 1918, et organise dans les locaux d'une école de Budapest des conférences, présentées par Béla Bartók, Zoltán Kodály ou encore Ervin Szabó.
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sonntagskreis » (voir la liste des auteurs).
- [compte rendu] Philippe Despoix, « E. Karadi, E. Vezer, (Éds.), G. Lukács, K. Mannheim und der Sonntagskreis / Lukács, Mannheim et le Cercle du dimanche, Sendler Verlag, 1985 », L'Homme et la société, vol. 86-87, , p. 189-191 (lire en ligne, consulté le ).
- Lee Congdon, Exile and Social Thought: Hungarian Intellectuals in Germany and Austria (1919-1933), Princeton University Press, Princeton, 1991, (ISBN 0691031592) [lire en ligne]
- (en) Judith Marcus, Georg Lukács and Thomas Mann : A Study in the Sociology of Literature, Amherst, Univ of Massachusetts Press, , 198– (ISBN 0-87023-486-2, lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
- (hu) Zoltán Novák (1979) Un Vasárnap Társaság. Budapest: Kossuth Könyvkiadó, (ISBN 963-09-1245-7)
- Éva Karádi et Erzsébet Vezér, Un Vasárnapi Kör: dokumentumok. Budapest: Gondolat, 1980 (ISBN 9789632807966) (trad. all. Georg Lukacs, Karl Mannheim und der Sontntagskreis, Frankfurt am main: Sendler Verlag, (ISBN 9783880480742))
- (hu) Anna Wessely, « Un Szellemi Tudományok Szabad Iskolájána es un Vasärnapi Kör » [L'École libre des études humanistes et le Cercle du dimanche] Világosság, 16, (10): 613-20, 1975.
- Mario D. Fenyo, "Literature and Political Change: Budapest, 1908-1918". Transactions of the American Philosophical Society, New Series, 77, (6): 1-156, 1987
- Mary Gluck, Georg Lukács and His Generation, 1900-1918. Cambridge, Mass.: Harvard University Press, 1985, p. 14-16
- David Kettler (Winter 1986) "The Romance of Modernism" (review of Mary Gluck (1985) Georg Lukács and His Generation, 1900-1918). The Canadian Journal of Sociology / Cahiers canadiens de sociologie, 11 (4): 443-455
- Zoltán Novák, A Vasárnap Társaság. Budapest: Kossuth Könyvkiadó, 1979 (ISBN 963-09-1245-7),
- Paul Stirton, « The ‘Budapest School’ of Art History – from a British Perspective », in Kultúra, nemzet, identitás a VI. Nemzetközi Hungarológiai Kongresszuson, Debrecen, 23-26 August 2006. Accessed May 2013
- Éva Karádi, Erzsébet Vezér (1980) A Vasárnapi Kör, cited in: Peter Weibel (ed.) (2005) Beyond art: a third culture; a comparative study in cultures, art, and science in 20th century Austria and Hungary Wien; New York, NY: Springer, (ISBN 9783211245620). p. 449–454.