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Centre national d'alerte aux tsunamis

Le Centre national d'alerte aux tsunamis (CENALT) est un organisme français dépendant du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), qui a pour mission la prévision des tsunamis en France métropolitaine. Installé à Bruyères-le-Châtel et opérationnel depuis le , il couvre la surveillance de la Méditerranée occidentale et de l’Atlantique nord-est (Espagne, Portugal).

Histoire

Depuis le début des années 1950, le CEA s’est doté de moyens afin de pouvoir détecter d’éventuels essais nucléaires et dispose à cette fin de stations de mesures sur le territoire métropolitain et en Polynésie française. Cette mission s’est vue confortée après la signature en 1996 du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE). Le CEA dispose ainsi d’un outil particulier qui est le Laboratoire de Détection et de Géophysique (LDG), Depuis 1964, il a également en charge la surveillance de l'Océan Pacifique pour y détecter d’éventuels séismes accompagnés ou non de tsunamis[1].

En 1981, les pouvoirs publics confient au CEA la mission de surveiller des sĂ©ismes dans le monde, grâce Ă  l’existence de son rĂ©seau de 40 capteurs sismiques, des stations sismiques du RĂ©seau de PolynĂ©sie française, et surtout d’être Ă  mĂŞme de lancer une alerte. Puis en 2009, le CEA se voir confier la crĂ©ation et l'exploitation d'un centre national, Ă  vocation rĂ©gionale, d'alerte aux tsunamis. La convention prĂ©cise les dĂ©lais imposĂ©s pour la transmission et la confirmation des alertes. La convention qui lie les ministères chargĂ©s de l’environnement et de l’intĂ©rieur s'Ă©tablit Ă  un montant de 14 M€ et couvre les cinq exercices budgĂ©taires 2009 Ă  2013[1]. Le centre est Ă©tabli Ă  Bruyères-le-Châtel et couvre la surveillance de la MĂ©diterranĂ©e occidentale et de l’Atlantique Nord-Est (Espagne, Portugal)[2]. Il est opĂ©rationnel depuis le 1er avril 2012[3].

Mais à l'issue de la convention, les deux ministères indiquent que les restrictions budgétaires ne leur permettent plus de continuer à financer le CENALT au même niveau. Un rapport de 2014 commandé à l'Inspection générale de l'administration et au Conseil général de l'environnement et du développement durable propose plusieurs alternatives[4].

Missions

Les objectifs confiés au centre d'alerte sont de[5] :

  • diffuser, dans les 15 minutes suivant les Ă©vĂ©nements sismiques potentiellement tsunamigènes, un message d’alerte aux autoritĂ©s françaises et un message d’information aux autres centres d’alerte nationaux et rĂ©gionaux Ă©trangers de la MĂ©diterranĂ©e,
  • diffuser des messages de confirmation (ou d’infirmation) de l’occurrence d’un tsunami, qui prĂ©ciseront le cas Ă©chĂ©ant, les heures d’arrivĂ©e, et les amplitudes estimĂ©es au large des cĂ´tes. Le dĂ©lai de diffusion dĂ©pend de la disponibilitĂ© des donnĂ©es marĂ©graphiques.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Claude Etienne et Roland Courteau, sĂ©nateurs - Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, Rapport sur les dispositifs d’alerte aux tsunamis en France et dans le monde, , 156 p. (lire en ligne)
  • Inspection gĂ©nĂ©rale de l'Administration, Conseil gĂ©nĂ©ral de l'environnement et du dĂ©veloppement durable, Mission sur le fonctionnement du Centre national d'alerte aux tsunamis (CENALT), , 70 p. (lire en ligne)

Articles connexes

Lien externe

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