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Cellule Libération

La cellule Libération faisait partie du Front de libération du Québec et était active lors de la crise d'Octobre en 1970. Elle était formée de Jacques Lanctôt, ses sœurs Jacinthe Lanctôt et Louise Lanctôt (épouse de Jacques Cossette-Trudel), Jacques Cossette-Trudel, Marc Carbonneau, Yves Langlois (alias Pierre Séguin) et Nigel Hamer.

Yves Langlois a été sténographe judiciaire à la Cour supérieure. Il est membre du réseau Lanctôt-Rose. Dans le FLQ, il est spécialiste des faux papiers ou documents. Exilé à Paris, il revient à Montréal le et est condamné à deux ans de prison[1].

Les membres de cette cellule enlevèrent le diplomate britannique James Richard Cross le Ă  son domicile de MontrĂ©al, et exigèrent des gouvernements canadien et quĂ©bĂ©cois la libĂ©ration de 23 prisonniers politiques, 500 000 $ en or, la diffusion et la publication du Manifeste du FLQ, la publication des noms des informateurs de la police pour les activitĂ©s terroristes, un avion pour prendre les ravisseurs vers Cuba ou l'AlgĂ©rie, la cessation de toutes activitĂ©s de recherche par la police et le rĂ©emploi de 400 ex-employĂ©s de l'entreprise Lapalme par Postes Canada Ă  la suite de leur mise Ă  pied.

Le gouvernement canadien consentit à diffuser le Manifeste du FLQ, mais n'obéit pas aux autres conditions. Toute négociation cessa après la proclamation de la Loi des mesures de guerre, car le FLQ fut déclaré « association illégale ».

La police finit par retrouver l'endroit où était séquestré James Richard Cross et il fut libéré le en échange d'un sauf-conduit pour ses ravisseurs, qui s'exilèrent à Cuba.

Notes et références

  1. Louis Fournier, FLQ Histoire d'un mouvement clandestin, Lanctôt éditeur, Montréal, 1998, 533 pages (ISBN 978-2-89485-073-2), page 470

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Articles connexes

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