Caton (vaisseau, 1777)
Le Caton est un ancien vaisseau de 64 canons de la Marine française, lancé en 1777.
Caton | |
Type | Vaisseau de ligne, converti plus tard en vaisseau hôpital |
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Histoire | |
A servi dans | Marine royale française Royal Navy |
Quille posée | Avril 1770 |
Lancement | |
Statut | Mis hors-service le |
Équipage | |
Équipage | 640-650 hommes[N 1] |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 51 m (pont), 41,573 5 m (quille) |
Maître-bau | 13,424 m |
Tirant d'eau | 5,89 m |
Propulsion | Voile |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 64 canons |
Histoire
Carrière française
En 1780, le Caton, fait partie de l'escadre sous les ordres du comte de Guichen, son capitaine est le comte de Framond[2]. Le Caton est par la suite rattaché à l'escadre commandée par le comte de Grasse. Elle prend part à la bataille de la Martinique le [3], ainsi que dans les deux engagements du 15 et du [4].
À la bataille de Fort-Royal, le , le Caton est l'un des quatre navires venus en renforts à l'escadre sous le comte de Grasse, aux côtés de Victoire, Réfléchi et Solitaire.[5] Il prend part à la bataille de la baie de Chesapeake le [6].
Le , le Caton fait partie de l'avant-garde chargée d'engager le combat avec la flotte anglaise poursuivant la flotte française. Durant l'affrontement, le vaisseau subit des avaries. Le 10 avril 1782, durant la bataille des Saintes, le Caton se retrouve sousventé et le capitaine de Framond demande des renforts. Malgré l'envoi d'une frégate, Framond décide de mouiller à Basse-Terre sans autorisation de la hiérarchie. [7] Il ne participe donc pas à la bataille des Saintes. Le 19 avril de la même année, le Caton, aux côtés de quatre autres navires, est pris en chasse par une escadre supérieure numériquement sous Hood et capturé[2].
Carrière britannique
Le Caton est donc capturé par la Royal Navy à la bataille du canal de la Mona, et remis en service en tant que le troisième rang HMS Caton. Elle fait voile avec la flotte pour l'Angleterre le 25 juillet 1782 mais est rapportée comme ayant été perdue plus tard dans l'année dans un ouragan au large de Terre-Neuve entre le 16 et le 17 septembre, en même temps que les autres vaisseaux française capturés la Ville de Paris et l'Hector. En réalité, il a eu des difficultés pour atteindre Halifax.
Le , un petit convoi britannique de huit transporteurs militaires quittent Halifax pour l'Angleterre, accompagnés du Caton et escortés par la frégate de 36 canons HMS Pallas. Le Caton devient plus tard un vaisseau prison hôpital à Plymouth 1798, et est mis hors-service en 1815.
Notes et références
Notes
- Le ratio habituel, sur tous les types de vaisseau de guerre au XVIIIe siècle était d'en moyenne 10 hommes par canon, quelle que soit la fonction de chacun à bord. L'état-major est en sus. Cet effectif réglementaire pouvait cependant varier considérablement en cas d'épidémie, de perte au combat, de manque de matelots à l'embarquement ou de désertion lors des escales[1].
Références
- Acerra et Zysberg 1997, p. 220. Voir aussi Jean Meyer dans Vergé-Franceschi 2002, p. 105.
- Contenson (1934), p. 180.
- Troude (1867), p. 71.
- Archives nationales (2011), p. 284.
- Troude (1867), p. 102.
- Troude (1867), p. 107.
- Troude (1867), p. 135.
Bibliographie
- Ludovic Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), Paris, éditions Auguste Picard, (OCLC 7842336, lire en ligne)
- Georges Lacour-Gayet, La Marine militaire de la France sous le règne de Louis XVI, Paris, Honoré Champion, , 431–434 p. (lire en ligne)
- Brian Lavery, « The Ship of the Line », The Development of the Battlefleet 1650-1850, Conway Maritime Press, vol. 1,‎ (ISBN 0-85177-252-8).
- Onésime-Joachim Troude, Batailles navales de la France, vol. 2, Challamel ainé, (lire en ligne)
Liens externes
- Archives nationales, « Fonds Marine, sous-série B/4: Campagnes, 1571-1785 », (consulté le )