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Castlevania: Lament of Innocence

Castlevania: Lament of Innocence (キャッă‚čăƒ«ăƒŽă‚Ąăƒ‹ă‚ą)[1], sorti simplement sous le nom Castlevania en Europe et au Japon, est un jeu vidĂ©o crĂ©Ă© par Konami sur PlayStation 2. Le jeu se dĂ©roule en 1094, ce qui en fait le premier Ă©pisode chronologique de la sĂ©rie Castlevania, remplaçant Castlevania Legends qui est exclu de la chronologie officielle.

Histoire

Au XIe siĂšcle, les grands fĂ©odaux gagnaient en puissance, conjointement Ă  l'affaiblissement des monarchies. Les premiers chevaliers Ă©taient ainsi avant tout au service de leur seigneur. Cependant, l'Église cherchait un moyen de pacifier ces turbulents guerriers. Un effort de rĂ©forme prolongĂ© en fit peu Ă  peu des Milites Christi, ou soldats du Christ. Sous l'influence de l'Église, ceux qui n'Ă©taient encore que des guerriers Ă  cheval devinrent des chevaliers au sens noble du terme, avec des droits et des devoirs moraux et religieux. À ce titre, ils se devaient notamment de combattre toute forme d'hĂ©rĂ©sie.

En 1094, une compagnie de chevaliers était réputée invincible. Elle devait ses titres de gloire à deux hommes : Léon Belmont, baron puissant et guerrier courageux, et Mathias Cronqvist, ami du premier et tacticien de génie, dont le niveau d'instruction le rendait exceptionnel dans une société largement illettrée. Tous deux avaient une totale confiance l'un en l'autre. Une longue et forte amitié les liait.

Mais un jour, tandis que Mathias revenait victorieux d'une campagne, il apprit la nouvelle de la mort soudaine de sa femme, Elisabetha Cronqvist. Sa tristesse Ă©tait si profonde qu'elle le cloua au lit. GrĂące aux efforts de LĂ©on et quoique Mathias fĂ»t toujours convalescent, une annĂ©e passa sans que la compagnie ne perdĂźt aucune bataille. Cependant, une armĂ©e de monstres apparut soudain dans le domaine de LĂ©on. L'Église, alors que se prĂ©parait la Ire Croisade, concentrait l'essentiel de ses forces dans la lutte contre les infidĂšles, aux dĂ©pens de la lutte — pourtant nĂ©cessaire — contre les monstres. Par ailleurs, il Ă©tait interdit aux chevalier de haut rang de combattre sans permission ecclĂ©siastique. Dans le cas contraire, ils Ă©taient alors dĂ©chus de leur titre nobiliaire. Devant l'ampleur de l'invasion diabolique Ă  laquelle son domaine Ă©tait en proie, LĂ©on requit le droit de combattre. Il ne reçut en retour qu'une implacable fin de non recevoir.

Une nuit, Mathias lutta dans son lit. Il confia alors Ă  Leon que les monstres Ă©taient liĂ©s Ă  un vampire qui vivait dans un chĂąteau un beau milieu d'une forĂȘt appelĂ©e « Nuit Éternelle ». Mathias lui rĂ©vĂ©la aussi que sa promise, Sara Trantoul, avait Ă©tĂ© kidnappĂ©e par ce vampire et amenĂ©e dans son chĂąteau.

Puisque LĂ©on ne pouvait combattre sans permission de l'Église, il renonça Ă  son titre de Baron et se rendit dans la forĂȘt de la Nuit Éternelle. LĂ©on la parcourut jusqu'Ă  y rencontrer Rinaldo Gandolfi, vieil alchimiste menant une existence Ă©rĂ©mitique. Rinaldo s'Ă©tonna que Leon ne fĂ»t plus baron, bien que cela fĂźt d'eux des Ă©gaux. Il invita ce dernier dans sa masure, et lui fit comprendre qu'il avait un compte Ă  rĂ©gler avec le sinistre personnage que prĂ©cisĂ©ment LĂ©on recherchait : Walter Bernhard, le vampire du chĂąteau. Walter Ă©tait cruel et se dĂ©lectait de jouer avec les vies humaines. Aussi, Rinaldo tentait d'aider les chasseurs qui, passant par chez lui, cherchait Ă  Ă©liminer le vampire. Assez Ă©trangement, celui-ci permettait de telles interventions, par perversion ludique. Mais malgrĂ© l'auxiliaire puissant que constituait Rinaldo, personne n'avait rĂ©ussi Ă  vaincre Walter jusqu'Ă  prĂ©sent.

AprÚs avoir ainsi achevé le récit de son puissance, Rinaldo donna à Léon un fouet fait d'alchimie pour l'aider. Léon lui demanda ce qu'était l'alchimie. Rinaldo lui expliqua alors les principes à l'origine de la fabrication du fouet. Ce faisant, il lui révéla que sa connaissance de l'alchimie lui venait de Mathias, ce qui ne manqua pas surprendre Léon. Les arts de l'alchimie étaient en effet transmis oralement dans la famille de Mathias, et ce de génération en génération.

En plus du fouet, Rinaldo fit Ă  LĂ©on un autre prĂ©sent, qui allait se rĂ©vĂ©ler primordial par la suite : il mit sa propre Ă©nergie dans le gant de LĂ©on. DĂ©sormais, l'objet Ă©tait apte Ă  absorber les attaques magiques. AprĂšs avoir remerciĂ© le vieil alchimiste, LĂ©on en pris congĂ©, non sans se munir prĂ©cautionneusement du fouet d'alchimie et du gant enchantĂ©. Mais avant de partir, il se vit rappeler par Rinaldo l'objectif initial de sa quĂȘte : pour espĂ©rer atteindre les quartiers de Walter, il fallait d'abord vaincre les cinq gardiens du chĂąteau. Seules ces victoires successives pouvait en effet lui permettre d'ouvrir la grande porte du chĂąteau qui le mĂšnerait, Ă  terme, au maudit vampire.

SystĂšme de jeu

Comme de nombreux autres Ă©pisodes de Castlevania, LĂ©on Belmont se bat avec un fouet et possĂšde les armes secondaires habituelles (couteau, eau bĂ©nite, croix, etc.) qui utilisent des cƓurs, et se combinent avec des orbes magiques qui changent leur effet. Il dispose Ă©galement de pouvoirs magiques (les reliques), qui utilisent des points de magie.

Deux autres personnages sont déblocables en finissant le jeu, Pumpkin et Joachim.

Personnages

  • LĂ©on Belmont : puissant baron qui dut, pour sauver sa bien-aimĂ©e Sara, renoncer Ă  son titre et sa fortune.
  • Sara Trantoul : la bien-aimĂ©e de LĂ©on, enlevĂ©e par un vampire.
  • Rinaldo Gandolfi : un Alchimiste qui aide le hĂ©ros dans son pĂ©riple en lui donnant des conseils et en lui vendant des objets.
  • Joachim Armster : un vampire de rang infĂ©rieur, enfermĂ© par Walter.
  • Mathias Cronqvist : le meilleur ami de LĂ©on, ils ont toujours combattu ensemble. « Il est aussi fort que moi et ne peut ĂȘtre mauvais, le pauvre, sa femme est morte » (dixit LĂ©on).

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Aperçu des notes reçues
Presse papier
MĂ©dia Note
Edge (UK) 8/10[2]
Famitsu (JP) 31/40[3]
Joypad (FR) 7/10[4]
Presse numérique
MĂ©dia Note
GameSpot (US) 7,7/10[5]
IGN (US) 9/10[6]
Jeuxvideo.com (FR) 17/20[7]

Castlevania: Lament of Innocence reçoit des critiques plutÎt positives à sa sortie, bien que la répétitivité du jeu ait été critiquée.

DĂ©veloppement

Lament of Innocence est le premier Castlevania Ă  sortir sous le nom Castlevania au Japon. D'aprĂšs Koji Igarashi, cela vient de la mondialisation de l'information par internet et des grosses parts de marchĂ© de la sĂ©rie aux États-Unis, d'oĂč partent beaucoup de nouvelles sur Castlevania. Voulant rendre la sĂ©rie reconnaissable avec un logo type, Konami dĂ©cide d'utiliser le nom Castlevania dans le monde entier[8].

Référence

  1. « Dates et jaquettes de Castlevania: Lament of Innocence », sur GameSpot.
  2. « Castlevania: Lament of Innocence », Edge, no 132,‎
  3. « Famitsu cross-review: キャッă‚čăƒ«ăƒŽă‚Ąăƒ‹ă‚ą », Famitsu, no 731,‎
  4. « Castlevania: Lament of Innocence », Joypad, no 139,‎
  5. (en) Greg Kasavin, « Castlevania: Lament of Innocence », sur GameSpot, (consulté le )
  6. (en) Jeremy Dunham, « Castlevania: Lament of Innocence », IGN, (consultĂ© le ), p. 1–4
  7. Romendil, « Test : Castlevania : Lament of Innocence », sur Jeuxvideo.com, (consulté le )
  8. « Interview de Koji Igarashi », Gameplay RPG, no 57,‎ , p. 41
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