Casal di Principe
Casal di Principe est une commune de la province de Caserte dans la Campanie en Italie.
Casal di Principe | |
Administration | |
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Pays | Italie |
RĂ©gion | Campanie |
Province | Caserte |
Code postal | 81033 |
Code ISTAT | 061019 |
Code cadastral | B872 |
Préfixe tel. | 081 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | casalesi |
Population | 21 122 hab. (31-03-2022[1]) |
Densité | 918 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 41° 01′ 00″ nord, 14° 08′ 00″ est |
Altitude | Min. 16 m Max. 16 m |
Superficie | 2 300 ha = 23 km2 |
Divers | |
Saint patron | Maria SS. Preziosa |
FĂŞte patronale | 12 septembre |
Localisation | |
Localisation dans la province de Caserte. | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
La ville est connue pour sa mozzarella et pour ses liens avec le crime organisé[2], notamment pour être le fief du clan des Casalesi[3] - [4] qui tirent son nom de la commune[5].
Histoire
La commune, ainsi que le village voisin de San Cipriano d'Aversa, est tristement célèbre pour être un des haut-lieux de la camorra de la province de Caserte.
Le , au milieu de la nef de l'église San Nicola di Bari de Casal di Principe, le curé du village Don Peppino Diana est assassiné de deux balles dans la tête alors qu'il se préparait à célébrer la première messe de la journée[6]. Le père Diana, tué par un des clans locaux, était devenu célèbre dans toute la Campanie pour avoir osé s'opposer publiquement à la camorra.
À la fin des années 1990, Casal di Principe est la commune comptant le plus grand nombre d'homicides par arme à feu d'Europe[7]. La ville est également connue pour concentrer le plus grand nombre de voitures Mercedes en circulation[8] - [9] - [10].
En 2008, le procès "Spartacus" (aussi appelé "Spartacus Reset") engendre 16 peines de réclusion à perpétuité contre les chefs de la famille Casalesi[11].
Culture
Administration
Communes limitrophes
Cancello e Arnone, Grazzanise, San Cipriano d'Aversa, San Tammaro, Santa Maria la Fossa, Villa di Briano, Villa Literno, Casapesenna
Notes et références
- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- Fabio Gambaro, « Roberto Saviano : le pourfendeur de la Camorra », sur Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
- Margherita Nasi, « Roberto Saviano, l'icône antimafia de plus en plus contestée en Italie », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Italie: arrestation de trois femmes liées à la mafia, bfmtv.com, 2 février 2017
- Italie : le clan des Casalesi décapité après l'arrestation de son chef, 20minutes.fr, 7 décembre 2011
- Gunmen Linked to the Mafia Kill an Italian Priest in His Sacristy, The New York Times, March 20, 1994
- Roberto Saviano (trad. de l'italien), Gomorra : Dans l'empire de la Camorra, Gallimard, , 356 p. (ISBN 2070782891)
- VAULERIN Arnaud, « Roberto Saviano », sur Libération (consulté le )
- « Le procès Spartacus veut laminer la mafia napolitaine », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- Roberto Saviano, Je suis toujours vivant, Gallimard, , 141 p. (ISBN 978-2-07-509696-6), p. 33
- « Italie: "Spartacus" contre la mafia napolitaine », sur L'Humanité, (consulté le )