Carlota Bustelo
Carlota Bustelo GarcĂa del Real, nĂ©e Ă Madrid le , est une femme politique espagnole. Elle est l'une des personnalitĂ©s historiques du fĂ©minisme et du socialisme en Espagne.
Institut des Femmes | |
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nouveau fonction (d) Carmen MartĂnez Ten (d) | |
Députée espagnole Législature constituante d'Espagne Circonscription électorale de Madrid | |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Carlota Bustelo GarcĂa del Real |
Nationalité | |
Activité | |
Père |
Francisco Bustelo Vázquez (d) |
Mère |
Carlota GarcĂa del Real (d) |
Fratrie | |
Parentèle |
Leopoldo Calvo-Sotelo (cousin) |
Parti politique |
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Biographie
Issue d'une famille progressiste, elle reçoit une éducation basée sur les principes de l'Institution Libre d'Enseignement. Elle est la sœur de Francisco et de Carlos Bustelo et la cousine de Leopoldo Calvo-Sotelo.
Durant la dictature, elle s'exile en France. Elle épouse en 1960 le militant socialiste Juan Manuel Kindelán à Saint-Jean-de-Luz, puis s'installe à Paris où vit son frère Francisco Bustelo. Elle décroche le certificat d'études politiques de l'Institut d'Etudes politiques de Paris, puis devient professeure d'espagnol à Metz[1]. De retour à Madrid, en 1965, elle se rapproche des associations de femmes et des organisations militantes socialistes[2].
Diplômée en Sciences Politiques de l'Université Complutense de Madrid et engagée dans le socialisme espagnol depuis la fin des années 50, elle rejoint le PSOE, en 1974, à l'âge de 35 ans[3]. Elle participe à la création du Frente de Liberación de la Mujer[4].
Elle est élue députée de Madrid du PSOE aux élections générales de 1977. Elle défend notamment la légalisation de la contraception et l'égalité femmes-hommes[5].
Au scrutin suivant, en 1979, elle refuse de faire partie de la liste pour protester contre la décision par la PSOE de ne pas présenter au moins 15% de femmes aux élections[6].
En 1981, elle participe Ă l'Ă©laboration de la Loi du Divorce du 22 juin 1981[7] du ministre de la Justice Francisco Fernández Ordóñez[8], avec d'autres personnalitĂ©s fĂ©ministes comme Ana MarĂa PĂ©rez del Campo.
En 1983, elle devient la première directrice de l'Instituto de la Mujer[9].
De 1985 Ă 1996, elle est membre de la Convention sur l'Ă©limination de toutes les formes de discrimination Ă l'Ă©gard des femmes des Nations unies.
En 1988, elle est nommée sous-secrétaire du ministère des Affaires sociales, dirigé par Matilde Fernández[10].
Elle est depuis considérée comme l'une des grandes figures du féminisme espagnol contemporain[11].
Ouvrages
- 1977: Reflexiones sobre mujer y feminismo
- 1979: Una alternativa féminista[12]
- 1991: Prologue du livre Las mujeres de los 90 de Josep MarĂa Riera, Josep MarĂa Riera Mercader et Elena Valenciano; Éditions Morata.
Références
- (es) « Bustelo GarcĂa del Real, Carlota », sur FundaciĂłn Pablo Iglesias
- (es) Quaggio, « La cuestión femenina en el PSOE de la Transición: de la marginación a las cuotas », Arenal. Revista de historia de las mujeres, vol. 24, no 1,‎ 23 de junio de 2017, p. 219–253–253 (ISSN 1134-6396, DOI 10.30827/arenal.vol24.num1.219-253, lire en ligne)
- (es) El PaĂs, « "Me voy por cansancio" », 3 de octubre de 1990
- (es) Karmentxu MarĂn. El PaĂs, « Carlota Bustelo: "El nombramiento de una feminista al frente del IDEM puede tener un sustrato de mala conciencia" »,
- (es) Lola Huete Machado. El PaĂs, « Pioneras de la democracia »,
- (es) Dori AyllĂłn, « Carlota Bustelo, la diputada que defendiĂł la legalizaciĂłn de la pĂldora anticonceptiva », sur infoLibre,
- « La loi autorisant le divorce a été adoptée », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
- (es) Ediciones El PaĂs, « Tribuna | Divorcio y "estabilidad" familiar », (consultĂ© le )
- « Persona - Bustelo, Carlota (1939-) », PARES (consulté le )
- (es) El PaĂs, « Carlota Bustelo, 'segunda' de Asuntos Sociales », 30 de julio de 1988 (consultĂ© le )
- (es) « Las 'Madres' de la Constitución: estas son las 27 mujeres que hicieron posible su creación », sur El Español,
- (es) Instituto Andaluz de la Mujer, « Carlota Bustelo: vivir en igualdad »,