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Carlos d'Eschevannes

Carlos d’Eschevannes, à l'état civil Charles Marie Joseph Poncelain d’Eschevannes, né à Vitry-le-François (Marne) le et mort à Paris le , est un écrivain, poète, militaire et médecin français.

Carlos d'Eschevannes
Carlos d'Eschevannes en 1955.
Biographie
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Conflit

Évêque puis patriarche de l'Église catholique indépendante dénommée « Église gallicane, tradition apostolique de Gazinet » de 1954 à 1970, son nom ecclésiastique était :« Mgr Irénée Poncelain d'Eschevannes » .

Biographie

Il est le fils de Émile Célestin et de Anne Marie Valentine Lebrun.

Carlos d’Eschevannes fait d'assez longues études classiques et scientifiques dont on retrouve les traces dans la diversité de son œuvre littéraire. Il devint médecin militaire avec le grade de lieutenant durant la Première Guerre mondiale et ce n'est qu'assez tardivement qu'il vient au sacerdoce, tout en ayant auparavant au sein du tiers ordre franciscain mené une vie profondément mystique. Il s'en confie lui-même dans le journal Le Gallican de février 1968 : « ... Il m’en est resté quelque chose... J’ai aimé l’Histoire, la Géographie, les Belles Lettres... J'ai même fait une incursion dans l’art médical et chirurgical pendant la guerre de 14-18..., après avoir étudié les sciences physiques, chimiques et naturelles. Ce n’est qu’il y a vingt ans que j'ai retrouvé ma vocation première, que j’ai aimé la théologie, la liturgie, bref ! que je suis devenu un prêcheur l’Évangile. »

Il est ordonné prêtre au sein de l’Église gallicane, tradition apostolique de Gazinet, le 23 mars 1952 par Monseigneur Gérard-Marie-Edmond Lescouzères. Élu évêque par l’association cultuelle d’Île-de-France, il est consacré par Mgr Bloom Van Assendelft assisté de NN SS Bonjer et Malvy, le 20 février 1955, comme évêque gallican sur le siège d'Arles. Il prend pour nom épiscopal Irénée.

Très tôt intéressé par la spiritualité du grand moine irlandais saint Colomban, il s’attelle à partir de 1955 à la traduction de toute son œuvre du latin au français. Il est aussi, avec Tugdual de Saint-Dolay, à l'origine de la restauration de l’ordre monastique de Saint-Colomban, devenu depuis Fraternité de Saint-Colomban.

Tentant de regrouper toutes les communautés gallicanes, il noue de nombreuses relations amicales et œcuméniques. En 1957, à la mort de Isidore Jalbert-Ville, il devient primat de l'Église et « patriarche » en 1967.

Ĺ’uvres

  • 1912 : Mgr Pierre Dadolle, Ă©vĂŞque de Dijon, 1906-1911, sa vie, son Ĺ“uvre, 1857-1911, prĂ©face de NN SS les Ă©vĂŞques de France.
  • 1912 : Un explorateur français : Henri Moll d'après sa correspondance, prĂ©face de Maurice Barres.
  • 1914 : Ă€ propos de l'hygiène alimentaire du mĂ©hari, Contribution Ă  l'Ă©tude de la flore saharienne, prĂ©face du colonel Monteil
  • 1922 : Contribution Ă  l'histoire de Champagne. PrĂ©face de M. LĂ©on Bourgeois, sĂ©nateur de la Marne, prĂ©sident du SĂ©nat
  • 1924 : La fille d'Ouessant, roman. RĂ©Ă©ditĂ© en 2007 par les Éditions DĂ©couvrances
  • 1924 : Laguerre et ses amis
  • 1925 : Le Satyre de la rue Quincampoix, roman
  • 1925 : L'Évangile de Jean, prĂ©face de Son Em. le cardinal Mercier, archevĂŞque de Malines
  • 1926 : La Ronde des fĂ©es, roman, prĂ©face de J. H. Bosny aĂ®nĂ©, prĂ©sident de l'AcadĂ©mie Goncourt
  • 1927 : La Dernière des Mayas, roman
  • 1927 : Mag, danseuse peu sage, roman. Couverture de Marcel Thierry
  • 1927 : Le RĂ©gent et ses maĂ®tresses ou de l'Excuse atavique, documents inĂ©dits et 4 gravures hors texte. PrĂ©face de Henri-Robert, de l'AcadĂ©mie française
  • 1927 : Éloge de la luxure, prĂ©face de FĂ©licien Champsaur
  • 1928 : La Sirène des ravageurs, roman. Bois gravĂ© par Gaston Auger-Stève
  • 1929 : Les Rayons ultra-violets
  • 1930 : Un mec du milieu, roman
  • 1930 : La Vie d'Ambroise ParĂ©, Père de la chirurgie, 1510-1590, prĂ©face du professeur J.-L. Faure
  • 1934 : Un chrĂ©tien et un savant. Pasteur. Sa vie, sa foi, son Ĺ“uvre. 1822-1895. (Documents inĂ©dits.), 2e Ă©dition
  • 1935 : La LĂ©gende du carillon, opĂ©rette en un acte
  • 1935 : Le Merveilleux Corps humain. Anatomie et physiologie Ă©lĂ©mentaires, suivies de quelques conseils pratiques pour soins d'urgence...
  • 1937 : L'histoire merveilleuse de Merlin l'Enchanteur, rĂ©cit prĂ©cĂ©dĂ© de Stances et suivi d’un sonnet. Dessins originaux de Madame V. d'Eschevannes. Lettre-prĂ©face de Paul ValĂ©ry.
  • 1937 : Le Festin chez Cesar, drame en 2 actes et 1 tableau final, Dijon, salons de la Comtesse V. d'Eschevannes.
  • 1947 : Rebâtissons notre maison, pièce en 3 actes.
  • 1947 : La Vie, l'Ĺ“uvre et la mort de Mère Madeleine d'Eschevannes, Ă‚me de souffrance, par son frère le Dr Carlos d'Eschevannes

Liens externes

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