Carélianisme

À la suite de la publication de l'épopée nationale finlandaise, le Kalevala, en 1835, compilé à partir de sources du folklore carélien, les sphères culturelles en Finlande commencèrent à s'intéresser à l'héritage carélien et à ses paysages. À la fin du siècle, le carélianisme est devenu une tendance artistique majeure en Finlande. Des chercheurs, des artistes, artistes peintres, photographes, Architectes, écrivains et compositeur participent à cet élan de Nationalisme romantique.

Dans ce mouvement, la Carélie est perçue comme le refuge de la finnicité qui avait maintenu son authenticité pendant des siècles. Le carélianisme est souvent présenté comme la version finnoise du Romantisme national. Les initiateurs du mouvement sont Akseli Gallen-Kallela, Louis Sparre rejoints par Emil Wikström, Juhani Aho, Eino Leino, Ilmari Kianto, Jean Sibelius, P.J. Hannikainen, Yrjö Blomstedt, Victor Sucksdorff, et de nombreux autres[1]. Plus tard, à l’approche de la Seconde Guerre mondiale, quelques idées du carélianisme seront reprises par un mouvement aspirant à la création d’une Grande Finlande, un État unique abritant les populations fenniques.

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  Akseli Gallen-Kallela, Kullervon kirous, 1899
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  Akseli Gallen-Kallela, Fresques du Musée national de Finlande, 1928
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  Les chanteurs de poèmes Poavila et Triihvo Jamanen, Uhtua, , 1894
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  Josef Stenbäck, L'église de Heinävesi, 1890-1891

• fennomane

• (fr) Le carélianisme
• (fr) carélianisme et national-romantisme
• (fr) Etudes finno-ougriennes
• (fi) Yrjö Hirn, Matkamiehiä ja tietäjiä. Tutkielmia suomalaisesta sivistyksestä ja Kalevala-romantiikasta, Otava, Helsinki 1939.
• (fi) Hannes Sihvo, Karjalan löytäjät, Kirjayhtymä, Helsinki, 1969
• (fi)(en) Markku Nieminen , Juminkeko, Karjalan runokylät.

• (fr) Sihvo Hannes, L’image de la Carélie, le carélianisme, son arrière-plan historique et son évolution à l’époque du Grand-duché autonome de Finlande, 2009, éditeur Arator Oy (ISBN 978-952-9619-93-1)
• (fi) Uudenmaan läänin kirkot, Länsikirja Oy, 1988, p. 30.