Canton de Landau
Le canton de Landau est un ancien canton français du département du Bas-Rhin (créé en 1790), avec pour chef-lieu Landau, et qui a disparu à la suite du Traité de Paris (1815).
GĂ©ographie
Il était délimité au nord et au nord-ouest par le département du Mont-Tonnerre ; à l'est, par le canton de Candel ; au sud, par les cantons de Candel et Billigheim ; à l'ouest, par le canton de Bergzabern et le département du Mont-Tonnerre[1].
Histoire
Il fait partie du département de Mont-Tonnerre (1797-1814).
À la suite de la dévastation du Palatinat-Sud par les guerres napoléonennes, dont la Campagne d'Allemagne (1813), de 1814 à 1815, il est rattaché juridiquement à l'Arrondissement de Wissembourg (département du Bas-Rhin).
En 1816, il est rattaché au district du Palatinat (Rheinkreis) (1816-1968), donc au Royaume de Bavière (1805-1918), finalement intégré dans l'Empire allemand (1871-1918).
Il fait partie désormais du Palatinat-Sud-Est, élément de la région du Palatinat rhénan, lui-même partie du land de Rhénanie-Palatinat (créé en 1946), lui-même constituant de l'eurorégion Saar-Lor-Lux (1980), et de la Grande Région (2010).
Composition
A l'époque de l'an Ier de la république, son nombre de communes était de 15. A la suite de la suppression des districts, on lui en attribua 5 de plus[2].
En 1801, il était toujours composé de 20 communes, soit : Artzheim, Damheim, Eschbach, Hayna, Herxheim, Herxheimweyer, Ingenheim, Landau, Nusdord, Quelchlteim, Ranspach, Rulzheim, Waldhambach, Waldrohrbach, Altdorf, Essingen, Freischbach, Gommersheim, Niederhochstadt et Oberhochstadt[2].
Références
- BOTTIN, ANNUAIRE POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE DU DÉPARTEMENT DU BAS-RHIN, STRASBOURG, VIIIe Année
- Jean-Louis Fesquet, Voyage de Paris Ă Strasbourg, et principalement dans tout le Bas-Rhin, 1801