Cannabis au Japon
Le chanvre a Ă©tĂ© interdit en 1948 au Japon, sur dĂ©cision du gĂ©nĂ©ral Douglas MacArthur lorsque le pays Ă©tait sous occupation amĂ©ricaine aprĂšs la Seconde Guerre mondiale. Il Ă©tait auparavant produit pour fabriquer des vĂȘtements ou des filets de pĂȘche[1].
La loi expose toute possession de cannabis Ă cinq ans de prison, et un Ă©tranger dans cette situation peut ĂȘtre expulsĂ© et banni Ă vie du territoire japonais[1].
La police a enregistrĂ© un record de 4 321 infractions en 2019, en constante augmentation depuis 2014 (1 761 infractions)[2]. 60 % des personnes arrĂȘtĂ©es avaient moins de 30 ans[2]. Le prĂ©cĂ©dent record avec 3 282 infractions datait de 2007 (deux-tiers des personnes arrĂȘtĂ©es avaient moins de 30 ans)[1]. Les cas de culture illĂ©gale ont quintuplĂ© de 1997 Ă 2007, pour atteindre 192 affaires[1].
Les affaires de drogue au Japon concernent cependant majoritairement les méthamphétamines (ou stimulants)[2] - [3].
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Législation sur le cannabis » (voir la liste des auteurs).
- Wakanoho, un sumotori russe victime de la sévérité anti-drogue, AFP sur Aujourd'hui le Japon, le 22 août 2008
- « Les arrestations liées au cannabis en augmentation continue au Japon », sur Nippon.com, (consulté le ).
- « Le cannabis au Japon : une hausse des arrestations », sur Nippon.com, (consulté le ).