Caliban (nouvelle)
Caliban (titre original : Caliban) est une nouvelle de science-fiction de Robert Silverberg publiée en 1972.
Caliban | |
Caliban, par William Hogarth | |
Publication | |
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Auteur | Robert Silverberg |
Langue | Anglais américain |
Parution | |
Intrigue | |
Genre | Science-fiction |
Nouvelle précédente/suivante | |
La nouvelle tire son titre du personnage Caliban, d'une laideur repoussante, créé par William Shakespeare.
Elle a été proposée au prix Locus de la meilleure nouvelle courte 1973, sans remporter le prix.
Publications
Entre 1972 et 2017, la nouvelle a été éditée à environ un peu plus d'une vingtaine de reprises dans des recueils de nouvelles de Robert Silverberg ou des anthologies de science-fiction[1].
Publications aux Ătats-Unis
La nouvelle est parue en 1972 dans Infinity Three 1973.
Elle a ensuite été réguliÚrement rééditée dans divers recueils de Robert Silverberg et diverses anthologies[2].
Publications en France
La nouvelle est publiée en France en juin 1973 dans Fiction spécial no 22 : Nouveaux mondes de la science-fiction, éd. OPTA, traduction de Jacques Chambon.
Elle est ensuite parue en 2002 dans le recueil Les Jeux du Capricorne, avec une traduction de Jacques Chambon ; il y a eu une nouvelle édition en livre de poche chez J'ai lu en 2004. La nouvelle est donc l'une des 124 « meilleures nouvelles » de Silverberg sélectionnées pour l'ensemble de recueils Nouvelles au fil du temps, dont Les Jeux du Capricorne est le deuxiÚme tome.
Résumé
Le narrateur, par suite d'Ă©vĂ©nements dont le lecteur et le narrateur lui-mĂȘme ne savent pas grand-chose, est le seul ĂȘtre sur Terre Ă ne pas avoir Ă©tĂ© modifiĂ© pour ressembler aux autres ĂȘtres humains. En effet, sur cette planĂšte oĂč le conformisme physique fait loi et oĂč la beautĂ© physique a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en modĂšle social suprĂȘme, tous les citoyens se ressemblent les uns les autres (grands, musclĂ©s, peau abricot, blonds, yeux bleus, visages en ovale, etc), Ă l'exception du narrateur, d'une laideur repoussante (petit, voĂ»tĂ©, visage dissymĂ©trique, jambes arquĂ©es, torse velu, abominable cicatrice au ventre, etc). NĂ©anmoins, les filles sont folles de lui et lui trouvent des charmes exotiques qu'elles ne trouvent pas chez leurs contemporains. Il a des relations sexuelles avec de nombreuses femmes.
Au fil du temps le narrateur ne pense plus qu'Ă entrer dans la norme afin de ne plus ĂȘtre ce « monstre » qu'il dĂ©teste ĂȘtre. Il demande Ă un mĂ©decin de le transformer afin d'avoir un corps aussi beau et parfait que les gens quâil cĂŽtoie. Le mĂ©decin procĂšde Ă l'opĂ©ration et le narrateur devient aussi beau que les autres personnes. Mais Ă la suite de sa transformation, les femmes se dĂ©tournent de lui : Ă leurs yeux il est devenu quelconque, banal.
Plus tard, il dĂ©couvre avec stupĂ©faction que les gens font transformer leur physique pour ressembler Ă l'homme qu'il Ă©tait avant sa propre transformation. D'abord il ne croise qu'une personne ayant son ancien physique, puis quelques-unes, puis des milliers. Au bout de quelques mois, la totalitĂ© des gens quâil croise ont le corps qu'il avait auparavant. Ils sont tous laids et affreux. Et il reste le seul ĂȘtre humain Ă ĂȘtre beau et sĂ©duisant !
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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