Cahiers de Saint Louis
Les Cahiers de Saint Louis sont des répertoires des descendants du roi Louis IX de France (connu sous le nom de Saint Louis). Ils ont été fondés par Jacques Dupont et Jacques Saillot.
Cahiers de Saint Louis | |
Pays | France |
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Langue | Français |
Périodicité | trimestrielle |
Format | A4 |
Genre | Généalogie |
Diffusion | souscription par ex. |
Fondateur | Jacques Dupont Jacques Saillot |
Propriétaire | Jacques Dupont Jacques Saillot |
RĂ©dacteur en chef | Jacques Dupont |
Comité éditorial | Joseph Valynseele, Daniel Manach, Maurice L. Bierbrier, Bernard Mayaud, Pierre Goffart, Eric L. Marchal, M. Morris, Willy Van-Hille |
Contenu
Les Cahiers de Saint Louis recensent les descendants de Saint Louis (roi Louis IX de France), en ligne masculine ou féminine, morts ou vivants.
Format et pagination
De format A4 (21 cm x 29,7 cm), chaque cahier est composé de 70 à 100 pages.
Nombre de cahiers parus
Trente cahiers (numérotés de 1 à 30) sont parus, certains réunis en un seul volume, et l’ensemble constitue un total de 2 483 pages.
Familles citées
Une liste alphabétique des noms des familles citées se trouve dans les numéros 13 et 14 (publiés en un seul volume en 1979).
Périodicité
La périodicité était trimestrielle (parfois semestrielle). Les couvertures étaient toutes illustrées des armes de France.
Historique
La collection est fondée par l'abbé Jacques Dupont et Jacques Saillot puis cesse en 1987.
À partir des numéros 13 et 14 (publiés en un seul volume en 1979), Jacques Saillot cessant d’y participer, Jacques Dupont en reste le seul responsable. Ce dernier meurt prématurément en 1985 ce qui met fin à la parution, même si quelques cahiers continueront à paraître pendant les deux années suivantes (jusqu’en 1987). Cet impressionnant travail est resté inachevé.
L'historien-généalogiste et héraldiste Thomas Delvaux en reprend le fil en publiant le 31e numéro, 36 ans plus tard[1].
Contributeurs
Plusieurs auteurs ont participé à cette entreprise de recensement : Joseph Valynseele (aussi auteur de l’introduction au 1er numéro), Eric L. Marchal, Daniel Manach, Maurice L. Bierbrier, Bernard Mayaud, Pierre Goffart, M. Morris, Willy Van-Hille, ainsi qu’une douzaine d'autres (mentionnés en partie dans le volume 12).
Peu de descendants
Le petit nombre de descendants de Saint Louis est en partie due aux fréquents mariages entre cousins capétiens du XIIe au début du XXe siècle, on parle d'implexe. Voici quelques exemples de consanguinité chez les descendants de Saint Louis :
- le roi d’Espagne Alphonse XIII qui, au lieu d'avoir 1 024 ancêtres à la 11e génération, n'en avait que 111 différents
- Louis XIV qui descendait 368 fois de Saint Louis (sur un total de 1 159 ancêtres à 12e génération),
- les quatre grands-parents du « comte de Paris » Henri d'Orléans (1908-1999) qui étaient tous des Orléans, tous cousins proches et tous arrière-petits-enfants du roi Louis-Philippe Ier[2].
Notes et références
- La Revue française de Généalogie, « Renaissance des cahiers de Saint-Louis », sur La Revue française de Généalogie (consulté le )
- Exemples cités par Jean-Louis Beaucarnot http://www.yvongenealogie.fr/2011/10/methodes-ressources/definition-implexe-consanguinite-genealogie/
Articles connexes
- Descendants de Saint Louis
- Descendance capétienne
- Louis IX de France
- Maison de Bourbon Busset
- Louis de Bourbon, aîné de ses descendants.