Cabaret Saint-Germain-des-Prés
Le Cabaret Saint-Germain-des-Prés fut un des cabarets francophones les plus courus de Montréal dans les années 1950. Il était situé au coin sud-ouest de rue Sainte-Catherine et de la rue Saint-Urbain à Montréal. Il a ouvert en [1]. Il fut en opération une dizaine d'années.
En fait, à la fermeture du cabaret Au Faisan Doré (1950), la majorité des artistes associés à ce cabaret se transportèrent au Saint-Germain-des-Prés[2]. Cette petite salle de 150 places contribuera à donner à Montréal, ville éminemment nord-américaine, une image un peu plus française[1].
On y a reproduit la formule à succès du Faisan Doré, avec au début des années 1950, les mêmes artistes : Jacques Normand, Gilles Pellerin et Colette Bonheur auquel s'ajoutèrent rapidement de jeunes artistes québécois tels Paul Berval[3], Normand Hudon[3], Dominique Michel[4], Clémence DesRochers[5], Pauline Julien[6], Serge Deyglun[7], Raymond Lévesque[7] et Monique Leyrac[8].
Le Cabaret Saint-Germain-des-Prés, inspiré librement des cabarets parisiens de la rive-gauche de l'époque, était une institution phare de la musique francophone du Québec des années 1950.
L'édifice abritant le Cabaret Saint-Germain-des-Prés a été démoli dans les années 1970 pour faire place au Complexe Desjardins.
Sources et liens externes
- Bourassa, A. G. et Larrue, J. M., Les nuits de la Main : Cent ans de spectacles sur le boulevard St-Laurent (1891-1991), Montréal, Éditions VLB., 1993
- Robert Gauthier, Jacques Normand, l'enfant terrible, Montréal, Ed. de l'Homme, 1998
Notes
- Fiche sur Jacques Normand dans Québec info Musique
- Les nuits de la Main, p. 124
- Biographie de Normand Hudon
- Dominique Michel, Y'a des moments si merveilleux, Éditions de la semaine, 2006
- Québec info Musique
- Fiche sur Pauline Julien
- Fonds Serge Deyglun
- L'encyclopédie canadienne Historica