CC 6001
La CC 6001 est une locomotive prototype de la SNCF ayant circulé entre 1946 et 1966.
Exploitant(s) | SNCF |
---|---|
Désignation | CC 6001 |
Type | locomotive électrique |
Motorisation | électrique |
Construction | 1 locomotive |
Constructeur(s) | MTE |
Livraison | |
Effectif | 0 |
Retrait | |
Affectation | France |
Disposition des essieux | Co'Co' |
---|---|
Écartement | standard (1 435 mm) |
Alimentation | continu 1,5 kV |
Pantographes | 2 |
Puissance continue | 2750 kW |
Masse en service | 120 t |
Longueur HT | 18,6 m |
Vitesse maximale | 105 km/h |
Description
La locomotive, construite entre 1943 et 1946, à une période ou certains métaux comme le cuivre sont rares pour cause de guerre, est câblée en aluminium et ses résistances sont en tôle[1].
Il s'agit de la première application sur une locomotive française de l'équipement de traction "JH" (contacteurs commandés par un servomoteur à arbre à cames), équipement encore délicat à manier[1].
Le dessin de la locomotive est très semblable à celui des 2D2 5546 à 5550 surnommées « Waterman », notamment en ce qui concerne l'esthétique des faces frontales.
Service
Le prototype est commandé avec la BBB 6002 lors de l'électrification de la ligne Brive - Montauban. La commande est passé auprès du groupement MTE le ; la locomotive est mise en service le et affectée au dépôt de Limoges[2].
La locomotive est conçue pour la remorque des trains de fret lourds sans machine de renfort sur des lignes à profil en dents de scie (rampes et pentes à 10 ‰), là où une locomotive BB serait insuffisante mais une unité double de BB surpuissante[3].
Elle aurait dû servir à la définition des machines prévues pour la ligne de Paris - Lyon.
Au début des années 1960, la conduite de la locomotive n'est plus réservée à quelques conducteurs du dépôt de Limoges qui la connaissent bien. À partir de ce moment, les pannes et les immobilisations s'accumulent[3].
Elle assure ses derniers parcours en service commercial en avant d'être radiée des inventaires le [1].
Modélisme
La CC 6001 a été reproduite en HO par l'artisan ApocopA sous forme de transkit (caisse en résine à monter sur un châssis de son choix, notamment de BR 194 Roco).
Références
- Constant 2006, p. 93.
- Constant 2006, p. 92-93.
- Constant 2006, p. 92.