C.C.C.
C.C.C. est un quartier de la commune d'arrondissement de Douala III de la capitale économique camerounaise : Douala. Il porte le nom de l’abréviation de la savonnerie industrielle « Complexe Chimique Camerounais » qu'il abrite.
C.C.C. | |
Entrée de l'usine CCC à Douala | |
Administration | |
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Pays | Cameroun |
RĂ©gion | Littoral |
DĂ©partement | Wouri |
Commune | Douala III |
DĂ©mographie | |
Population | 14 112 hab. (2005) |
Population et environnement
Lors du recensement de 2005, la population du quartier C.C.C. comptait de 14 112 habitants dont 7 145 hommes et 6 867 femmes[1]. Le quartier abrite la première grande savonnerie du Cameroun. Tous les jours, les habitants du quartier absorbent des odeurs de produits chimiques qui entrent dans la fabrication du savon[2].
Le quartier CCC est situé dans une cuvette, entre deux zones industrielles de la ville de Douala[3]. Considérés comme un des quartiers populaires de la ville, le quartier CCC qui est situé à proximité du grand carrefour de Ndokoti fait fréquemment l'objet de faits divers notamment des lynchages[4] ou des révoltes[5] populaires liés à l'insécurité ou à l'accès aux services sociaux.
Notes et références
- Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2015, en ligne
- Adeline Tchouakak, Le Messager, « Cameroun - Douala: Les nuisances olfactives dictent leur loi », sur cameroon-info.net, (consulté le )
- Andréa Gabriel et David Benizri, « Réalisation d'un projet .... Le PASEP 1 voit le jour ... », sur isf-france.org, (consulté le )
- « Douala: Lynchage au quartier ccc. », sur hervevillard.over-blog.com, (consulté le )
- Lawrence Nkede, « Grève des habitants du quartier CCC », sur kwat.mboa.info, (consulté le )
Bibliographie
- Institut de la France d'Outre-mer, 1979.Les Cahiers d'outre-mer, Volume 32.
- Marchés tropicaux et méditerranéens, Numéros 2265 à 2277. 1989
- Boniface Tiotsop. Création d'une coopérative de consommation à Douala pour approvisionner rationnellement la ville et les quartiers mal desservis. Institut panafricain pour le développement, 1968 - 129 p.