C'est la mère Michel
C'est la mère Michel ou Le Chat de la mère Michel est une chanson enfantine française. Cette chanson est déjà populaire dans les années 1820. L'air le plus ancien est attesté dès 1721[1].
Le père Lustucru, qui répond à la mère Michel, pourrait être une allusion au personnage imaginaire satirique du père Lustucru (qui tire son nom de l'expression « l'eusses-tu cru »), ou de manière plus improbable aux « Lustucru » (habitants du Boulonnais en révolte contre les taxes, révolte que Louis XIV avait rapidement matée en 1662).
Paroles
Les paroles changent selon les différentes versions, mais le thème reste toujours le même.
C'est la mère Michel qui a perdu son chat,
Qui crie par la fenĂŞtre Ă qui le lui rendra.
C'est le père Lustucru,
Qui lui a répondu :
Allez la mère Michel vot' chat n'est pas perdu
- Refrain
Sur l'air du tra la la la
Sur l'air du tra la la la
Sur l'air du tra déridéra et tra la la
C'est la mère Michel qui lui a demandé :
Mon chat n'est pas perdu, vous l'avez donc trouvé ?
C'est le père Lustucru,
Qui lui a répondu :
Donnez une récompense, il vous sera rendu.
(Refrain)
Et la mère Michel lui dit : c'est décidé,
Si vous m'rendez mon chat vous aurez un baiser !
Et le père Lustucru,
Qui n'en a pas voulu,
Dit à la mère Michel : vot' chat il est vendu[3].
(Refrain)
Musique
Il existe principalement deux mélodies, avec des variantes. La plus ancienne est un timbre de la foire, un vaudeville, qui porte divers noms[4] comme « Grand duc de Savoie, à quoi penses-tu » ou « Ah ! si vous aviez vu Monsieur de Catinat »[5], qui servait à chanter les louanges du maréchal Nicolas de Catinat, au XVIIe siècle[6].
La mélodie traditionnelle associée aujourd'hui à cette chanson est la suivante :
Au cinéma
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Notes et références
- Le Sage & d’Orneval, Le theatre de la foire, ou L'opera comique, tome III, Paris, Etienne Gannot, (lire en ligne), Air n° 178
- Louis-Maurice Boutet de Monvel, illustrations, Charles-Marie Widor, harmonisation, Vieilles chansons et rondes pour les petits enfants, Paris, Librairie Plon, (lire en ligne), page 45
- Ou: Lui dit : pour un lapin, votre chat est vendu.
- Henri Davenson (pseudonyme de Henri-Irénée Marrou), Le Livre des chansons, Neuchâtel, La Baconnière,
- Pierre Alphonse Capelle, La clé du Caveau, Paris, Capelle et Ranand, , n°22 (lire en ligne)
- Premier livre des chansons de France Roland Sabatier