CĂ©sar Antoine Roize
César Antoine Roize, né le à Toulon et mort le , au cours de la bataille de Canope (campagne d’Égypte), est un général de brigade de la Révolution française
CĂ©sar Antoine Roize | |
Naissance | Toulon |
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Décès | (à 39 ans) Canope, Égypte Mort au combat |
Origine | France |
Arme | Cavalerie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1778 – 1801 |
Conflits | Campagne d'Italie Campagne d’Égypte |
Faits d'armes | Bataille de Canope |
Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 30e colonne. |
Biographie
Il commence sa carrière militaire le en s'engageant dans le régiment d'Artois dragons[1]. il passe brigadier le suivant, maréchal des logis le , adjudant sous-officier le , et sous-lieutenant le . Lieutenant le , il devient capitaine le au 1er régiment de hussards.
En 1796, il rejoint l'armée d'Italie sous le commandement du général Stengel comme aide de camp. Il se distingue à la bataille de Mondovi le . Il devient chef d'escadron en , pendant la campagne d'Italie[2]. Il se distingue à nouveau aux combats de Cerea, Castellaro, Due Castelli et Saint-Georges. Il participe à la bataille de Rivoli les 13 et . Il est muté par Bonaparte au 20e régiment de dragons .
En 1798, il participe à la campagne d'Egypte. Le , il est promu adjudant-général chef de brigade et devient chef d'état-major de Murat. Il se distingue à la bataille d'Aboukir (1799) le , en enlevant les redoutes ottomanes. Après le départ de Bonaparte, il devient le chef d'état major des troupes de cavalerie. En décembre, il disperse les rassemblements ennemis dans le Delta. En , il participe à la répression à la suite d'un soulèvement du Caire. Il est promu général de brigade le . Il devient commandant en chef de la cavalerie en Égypte.
Lors de la bataille de Canope le , il se voit donner l'ordre par le général Menou de charger à la tête des dragons[3]. Un premier assaut du général Boussart ayant échoué, Roize attaque avec 450 cavaliers face aux Anglais ; il passe à travers les lignes ennemies, mais ses hommes sont presque tous désarçonnés par des pièges dressés par ses adversaires à l'intérieur de leur camp[4] - [5]. Mitraillés de toute part, les Français perdent un grand nombre d'hommes[6]. César Roize est lui-même tué d'une balle et de deux coups de baïonnette[5]. Le général anglais Abercromby est mortellement blessé lors de cette charge[6].
Distinctions
- Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 30e colonne (l’Arc indique ROIZE).
Notes et références
- Charavay et Charavay 1893, p. 95
- Beaucour et Dejuine 1983, p. 39
- de Jomini 1840, p. 381
- Reybaud 1836, p. 170
- Guichonnet 2011
- de Jomini 1840, p. 382
Bibliographie
- Antoine Henri de Jomini, Histoire critique et militaire des guerres de la RĂ©volution, t. 4, J. B. Petit, , 470 p.
- Jacques Charavay et Noël Charavay, Les généraux morts pour la patrie : 1792-1871 ; notices biographiques, Au Siège de la Société, , 116 p.
- Fernand Émile Beaucour et Noël Dejuine, La Campagne d’Égypte : 1798-1801, Société de sauvegarde du château impérial de Pont-de-Briques, , 228 p. (ISBN 9782900348192).
- Paul Guichonnet, Les Chastel : Une famille savoyarde, de l’Ancien Régime à la Révolution, de l’Empire à la Restauration, Annecy, Lolant, , 336 p. (ISBN 978-2-9532859-1-8).
- Marie Roch Louis Reybaud, Histoire scientifique et militaire de l'expédition française en Égypte, A.-J. Dénain, .
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 384