CĂ©cile Duret-Saint-Aubin
Anne, Marie, Antoinette, Cécile d'Herbez, connue sous le nom de Cécile Saint-Aubin ou encore Cécile Duret-Saint-Aubin, née le à Paris et morte le à Paris (9e arrondissement)[1], est une chanteuse d'opéra française.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 77 ans) 9e arrondissement de Paris |
SĂ©pulture | |
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Père |
Augustin-Alexandre Saint-Aubin (d) |
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Conjoint |
Marcel Duret (d) |
Parentèle |
Eugène de Planard (beau-frère) |
A travaillé pour | |
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Biographie
Elle est la fille d'Augustin-Alexandre d'Herbez, dit Saint-Aubin, ténor de l'Opéra de Paris et de Jeanne-Charlotte Schroeder, Madame Saint-Aubin, soprano à la Comédie-Italienne et à l'Opéra-Comique. Elle est la sœur ainée d'Alexandrine Saint-Aubin (1793-1867).
Elle prend pendant trois ans des leçons du compositeur Tarchi[2], et entre au conservatoire, pour s'y perfectionner dans la classe de Garat[3]. Elle en sort pour débuter à l'Opéra-Comique, le 24 mai 1804[4], dans Le Concert interrompu, de Berton, où elle obtient un succès. Elle joue avec sa mère dans Michel-Ange, de Nicolò Isouard, puis se montre dans Montano et Stéphanie, de Berton. Après quatre ou cinq mois de séjour à l'Opéra-Comique elle quitte soudainement ce théâtre[5] - [4], pour n'y reparaître qu'après une absence de quatre années environ. Elle rentre au conservatoire. Le 24 septembre 1804, elle épouse le violoniste Marcel Duret[6].
Elle joue le 4 et le 7 avril 1808, Montano et Stéphanie, le 9 Le Concert interrompu, et continue une suite de représentations de ces deux ouvrages, après elle crée le rôle de Florina dans Cimarosa de Nicolo, puis reprend le rôle de Zémire dans Zémire et Azor.
Elle est reçue sociétaire en 1811. Nicolo écrit spécialement pour elle, les rôles principaux de Lully et Quinault, du Billet de loterie, de Jeannot et Colin, du Magicien sans magie[7]. Elle est la rivale d'Antoinette Lemonnier, du fait que Boieldieu écrit surtout pour Madame Lemonnier, Nicolo surtout pour elle[8].
Pour des raisons de santé, elle est obligée de se retirer en 1820[9].
Création
- À l'Opéra-Comique
- 1808 : Cimarosa, opéra-comique de Nicolas Isouard, le 28 juin, rôle de Florina[10].
- 1809 : La Dupe de son art
- 1809 : Zélomir ou L'Intrigue au sérail, rôle de Zélime, 25 avril[11].
- 1810 : Cendrillon, opéra-féerie en 3 actes de Nicolas Isouard, livret de Charles-Guillaume Étienne, 22 février, rôle de Clorinde[12].
- 1811 : Le Billet de Loterie, 14 septembre, rôle d'Adèle[13].
- 1811 : Le Magicien sans magie, rĂ´le d'Hortense[14].
- 1811 : Rien de trop ou Les deux paravents, rĂ´le d'Evelina[15].
- 1811 : Le Charme de la voix, de Gaugiran Nanteuil, , 24 janvier[12].
- 1811 : La Victime des arts, 27 février
- 1812 : L'Homme sans façon, ou les Contrariétés
- 1812 : Lulli et Quinault, ou le Déjeuner impossible, 27 février[12]
- 1812 : Les Aubergistes de qualité, rôle d'Émilie[16].
- 1814 : Jeannot et Colin, 17 octobre, rôle de Thérèse[12].
- 1816 : Les Deux Maris, rôle de Clémence[17].
Notes et références
- Archives de Paris, acte de décès no 1448 dressé le 30/11/1862, vue 26 / 31
- Dictionnaire historique des musiciens, artistes et amateurs, morts ou vivans. Tome 2, (lire en ligne)
- Antoine Vincent Arnault, Étienne-François Bazot, Antoine (1770-1854) Jay et Étienne de (1764-1846) Jouy, Biographie nouvelle des contemporains. Volume 18, 1820-1825 (lire en ligne)
- Auguste Thurner, Les transformations de l'Opéra-comique, (lire en ligne)
- « Journal des débats et des décrets », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
- La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Tome 16, 1885-1902 (lire en ligne)
- « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
- Jean-Nicolas Bouilly, Cimarosa, opera-comique en 2 actes, musique de Nicolo Isouard, Barba, (lire en ligne)
- « L'Opinion du parterre », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Univers musical », sur Gallica, (consulté le )
- Nicolò Isouard, « Le billet de loterie : opéra comique en un acte / musique de Nicolo », sur Gallica, (consulté le )
- Nicolò Isouard et Nicolo de Malte, « Le Magicien sans magie, opéra comique en 2 actes, , paroles de MM [ Roger et Creuzé de Lesser], musique de Nicolo de Malte », sur Gallica (consulté le )
- François Adrien Boieldieu, Rien de trop: Ou Les deux paravents ; opéra comique en un acte ; représenté pour la première fois à St. Petersbourg...le 25 décembre 1811.Et à Paris, au Théâtre de l'Opéra Comique Impérial, le 19 avril, 1811, Boieldieu, (lire en ligne)
- Charles-Simon Catel, « Les Aubergistes de qualité, opéra comique en 3 actes, paroles de Mr Jouy », sur Gallica (consulté le )
- Charles-Guillaume Étienne, Les deux maris: opéra-comique en un acte, Mlle. Huet, (lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
- Une série d'articles d'Arthur Pougin parus dans Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
- « Une famille d'artistes, les Saint-Aubin (V) suite », in Le Ménestrel » », sur Gallica, (consulté le ).
- « Une famille d'artistes, les Saint-Aubin (V) suite », in Le Ménestrel » », sur Gallica, (consulté le ).
- « Une famille d'artistes, les Saint-Aubin (VII) », in Le Ménestrel » », sur Gallica, (consulté le ).
- « Une famille d'artistes, les Saint-Aubin (VIII) », in Le Ménestrel » », sur Gallica, (consulté le ).
- « Une famille d'artistes, les Saint-Aubin (VIII) suite et fin », in Le Ménestrel » », sur Gallica, (consulté le ).
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la musique :