Cécil Guitart
Cécil Guitart (né Cecilio Arnau-Guitart le à Villespy et décédé le [1]) est un essayiste, conservateur des bibliothèques, conseiller au livre et à la lecture, et associé de Jack Lang[2]. Il fut directeur du musée des Arts d'Afrique et d'Océanie, directeur régional des Affaires culturelles du Limousin, et adjoint au maire de Grenoble, et président de Peuple et culture.
Biographie
Il naît Cecilio Arnau-Guitart en 1944, à Villespy dans l'Aude[2]. Ses parents sont des républicains espagnols[2]. Il est naturalisé Français à l'âge de 15 ans, prenant le nom de Cécil Guitart[2].
Il suit des études de lettres, d'art et d'archéologie à l'université de Toulouse, et est diplômé en 1971 bibliothécaire de l'école nationale supérieure des bibliothèques (ENSB)[2]. Son premier poste concerne la section discothèque de la bibliothèque de Massy[3]. Il s'installe ensuite à Grenoble où il dirige la bibliothèque de Grand'Place lors de son ouverture en 1975[4].
Il rejoint en 1982 l'équipe de la direction régionale des affaires culturelles de Rhône-Alpes[2]. Il est nommé en 1989 directeur régional des affaires culturelles (DRAC) du Limousin[2].
Il participe à la rénovation du musée des Arts d'Afrique et d'Océanie de 1992 à 1993[2]. Il est adjoint au maire de Grenoble de 2001 à 2008[2]. Il se consacre entièrement à l'écriture de 2008 à 2010, mais la dernière œuvre de son triptyque demeure inachevée[2].
Il a présidé l'association Peuple et culture de 1998[5] à 2001, et, c'est à son initiative qu'est créé Peuple et culture Midi-Pyrénées, fondé et présidé par Jean-Michel Amor de 1998 à 2000.
Il influence particulièrement la politique culturelle et sociale de la ville de Grenoble[6].
Jean-Gabriel Carasso lui rend hommage dans Libération[7], de même que le député-maire de Grenoble, Michel Destot, sur son blog[8].
Il est connu pour sa voix « chaude et musicale », et sa disponibilité[9].
Bibliographie
En 2003, il publie un roman, L'Amour à contretemps.
Il publie en 2007 Tutoyer le savoir : Une économie solidaire de la société de l'information et de la connaissance, chez La Pensée Sauvage. Cet ouvrage préfacé par Michel Serres[10] constitue une description critique de la place du savoir dans la société[11]. En 2009, il publie Transmettre le savoir : des âges préhistoriques au monde numérique, chez le même éditeur[12].
Il dirige en 2009 l'ouvrage collectif La Bataille de l'imaginaire[13].
Notes et références
- « Cécil Guitart (1944-2010) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
- Musée dauphinois 2011, p. 5.
- http://abfrhonealpes.midiblogs.com/archive/2011/02/02/hommage-a-cecil-guitart.html
- [PDF] Marc Givry, Cécil Guitart et l‘architecturedes bibliothèques.
- Musée dauphinois 2011, p. 136.
- « Cécil Guitart, l’envol de l’oiseau : témoignage de Hakima Necib », sur go-citoyennete.fr (consulté le ).
- Jean-Gabriel Carasso, « Militant : Cecil Guitar, in memoriam », Libération,‎ (lire en ligne).
- http://www.livreshebdo.eu/article/cecil-guitart-est-mort
- http://www.lecture.org/revues_livres/actes_lectures/AL/AL18/AL18P84.pdf
- Musée dauphinois 2011, p. 48.
- « Tutoyer le savoir », sur enssib.fr (consulté le ).
- Cécil Guitart ; avec les contributions d'Yves Coppens et de Michel Serres, Transmettre le savoir : des âges préhistoriques au monde numérique, 2009, Éd. la Pensée sauvage, Grenoble, 243p. 978-2-85919-252-5.
- « La bataille de l'imaginaire ouvrage dirigé par Cécil Guitart », sur bordeaux.fr (consulté le ).
Annexes
- [Musée dauphinois 2011] Les Combats de Cécil Guitart : une vie pour la culture, 1944-2010, Grenoble, Musée dauphinois, , 164 p. (lire en ligne)